Ali Fathollah-Nejad - Dr. Ali Fathollah-Nejad • Official Website - Page 4
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Les sanctions contre l’Iran : les multiples impacts néfastes

 

Le texte suivant est basé sur la présentation faite lors du colloque organisé par l’Académie de Géopolitique de Paris au Palais du Luxembourg (Sénat), Paris, le 3 juin 2013.

 

Le président élu iranien Hassan Rohani a promis d’ouvrir les relations internationales de son pays. En accord avec la volonté de la grande partie des Iraniens, le sujet des sanctions qui pèsent lourd sur la vie quotidienne sera incontournable.

Le but des sanctions est d’obliger un opposant politique à faire ce qu’il ne ferait autrement. Dans le cas des sanctions imposées à l’Iran – au sujet de ce qui est communément appelé le  « conflit nucléaire » – l’objectif annoncé était de changer le calcul nucléaire de Téhéran afin que celui-ci suspende son programme nucléaire. Et implicitement, les sanctions fonctionneraient comme une décapitation juste et éthique du mal (à entendre le régime iranien), ce qui ouvrirait le chemin de la démocratisation pour le peuple iranien – autrement dit, un tyrannicide chirurgical dans la lutte de la civilisation contre la barbarie. Mais en réalité, ce que nous observons ressemble plutôt à l’application d’une « violence structurelle » contre tout un pays et sa population.

Sur le plan politico-diplomatique

Les sanctions économiques sont l’instrument préféré de la politique étrangère occidentale. Elles sont une part intégrale de la stratégie transatlantique menée contre l’Iran, appelée la « diplomatie coercitive » en Etudes diplomatiques. Elles sont généralement présentées comme un moyen quasi-pacifique faisant intégralement partie d’une démarche purement diplomatique, seul moyen pour  éviter la guerre. Cependant, comme le cas irakien le prouve, les sanctions sont en règle générale la dernière étape avant une frappe militaire. Autrement dit, des « bombes intelligentes » succéderont aux « sanctions intelligentes ». Comme l’expert américain des sanctions, Robert A. Pape, a noté, les sanctions sont souvent un prélude à la guerre, pas une alternative.

Mis à part ce pire des scénarios, les sanctions ne facilitent guère la résolution des conflits, elles contribuent au contraire au durcissement des fronts opposés. En fait, les deux côtés voient les sanctions à partir des prismes fondamentalement différents : Pendant que l’Occident comprend les sanctions en termes de coûts et bénéfices pour le pays sanctionnés, l’Iran les regarde comme un moyen de pression illégitime contre lequel il faut résister. Cela explique pourquoi l’expansion des sanctions a été accompagnée par celle du programme nucléaire. Par exemple, en 2006 – avant le saut qualitatif des sanctions – l’Iran avait 1000 centrifuges, aujourd’hui il en a plus de dix fois plus (environ 12000). Cette réalité de la dynamique des sanctions reste largement ignorée dans les capitales occidentales.

De plus, il faut souligner que les politiques en Occident ont consacré beaucoup plus d’énergie pour trouver quelles nouvelles sanctions imposer plutôt que de consacrer du temps pour trouver une solution diplomatique.

Sur le plan socio-économique

Contrairement à ce qui est dit sur les effets des sanctions,  celles-ci  affaiblissent en réalité les couches sociales moyennes et les plus fragiles (les ouvriers, les femmes et les jeunes). Et ainsi, l’avance du pouvoir de l’Etat par rapport à la société grandit. Cela démontre que l’expectation d’un déclenchement de révoltes à cause des sanctions est plutôt chimérique que réelle. Autrement dit, un citoyen en quête de survie économique n’aura guère le luxe de s’engager dans la révolte politique. Ceci explique la renonciation ferme de la société civile iranienne face aux sanctions – largement ignorée en Occident.

En termes d’économie politique, les sanctions ont largement paralysé l’économie civile iranienne pendant que les entreprises étatiques et semi-étatiques – notamment les branches économiques des Gardiens de la Révolution – ont pu profiter en monopolisant des importations de différentes marchandises par les « canaux noirs ». En effet, ce sont ces entreprises qui ont accès aux ressources étatiques qui permettent de subvenir aux coûts croissants causés par les sanctions. Un autre phénomène est l’expansion énorme du volume des échanges bilatéraux entre l’Iran et la Chine (à présent, environ 40 milliards de dollars selon la Chambre de commerce et d’industrie irano-chinoise qui est proche du régime) – au détriment des producteurs et des emplois en Iran. Par conséquent, la présente configuration politico-économique fut cémentée au cours des sanctions.

Sur le plan géopolitique et géoéconomique

Il y a aussi une rationalité géopolitique en ce qui concerne l’imposition des sanctions : Si on ne peut pas contrôler ou exercer une influence sur un pays, on l’affaiblit – et probablement le moyen le plus efficace sera les sanctions économiques et militaires.

Aussi sur le plan géoéconomique, les sanctions sont un moyen de limiter l’influence de l’Iran. Car, il y aussi des profiteurs sur l’échelle mondiale : la Chine est une grande profiteuse. Après la retraite européenne du marché iranien effectuée sous la pression américaine (un exemple parmi d’autres et celui de PSA), l’Iran a été servi sur un plateau d’argent aux Chinois – qui en sont d’ailleurs très reconnaissants. La présence économique de la Chine en Iran est partout : de l’expansion du métro de Téhéran jusqu’aux droits d’exploitation des champs de pétrole et de gaz du golfe Persique.

En particulier, la classe technocrate iranienne – largement paralysée par les sanctions – observe cette évolution avec une grande préoccupation parce qu’une compétition saine entre différents compétiteurs étrangers manque, et d’autre part parce que le manque de hautes technologies – autrefois fournies par l’Europe – a diminué la qualité de la production intérieure est diminuée à cause du manque de haute technologie auparavant fournie par l’Europe. Tout cela a des effets négatifs (à moyen et long-terme) sur le développement économique et technologique du pays. Dans l’ensemble, tous ces dégâts peuvent difficilement être indemnisés. Par exemple, cela s’illustre par la vente du pétrole iranien à des grands clients comme la Chine ou l’Inde à travers un système de troc – de facto un programme « junk for oil ». En outre, la Chine obtient des prix extrêmement avantageux sur ses importations de pétrole iranien grâce aux sanctions imposées par les États-Unis et l’Europe. les sanctions ont provoqué l’obtention par la Chine de prix extrêmement avantageux sur ses importations de pétrole iranien.

Enfin, les pays voisins ont  des intérêts stratégiques à maintenir le régime des sanctions énergétiques contre l’Iran. Grâce à cette isolement géopolitique de l’Iran, la Russie sauvegarde son quasi-monopole sur les livraisons d’énergie vers l’Europe ; la Turquie constitue la seule route de commerce reliant l’Iran à l’Occident; et le Qatar qui partage avec l’Iran le plus grand champ gazier du monde, le South Pars dans le golfe Persique, exploite plus rapidement le gaz de ce champs commun grâce à ses technologies d’exploitation beaucoup plus avancées que celles de l’Iran (qui est dépourvu à cause des sanctions). Le résultat est un écart de revenues de plusieurs milliards de dollars entre les deux pays.

Conclusion

En fin de compte, la politique des sanctions est contre-productive à plusieurs échelles, notamment diplomatique et socio-économique. Les sanctions – qu’elles soient intitulées « paralysantes » ou « ciblées » – nuisent en fin de compte à la population. Des « sanctions ciblées » sont ainsi un oxymore comparable aux « bombes intelligentes » qui auraient prétendument ne cibler que les objectifs à détruire, au moyen de « frappes chirurgicales ». Et comme pour leurs consœurs militaires, ce sont en définitive les « dommages collatéraux » des « sanctions ciblées » qui l’emportent.

Malgré la nécessité politique d’abolir les sanctions comme instrument d’une politique étrangère judicieuse, il reste de nombreux obstacles politiques et institutionnels afin de désintégrer le réseau extrêmement dense du régime des sanctions imposé sur l’Iran – ce qui reste un énorme défi politique, mais aussi éthique. La première étape dans cette direction sera la réalisation sobre parmi les responsables politiques que les sanctions ont certes des effets, mais pas ceux annoncés, à savoir changer les calculs nucléaires de Téhéran – ni dans le domaine socio-économique ni dans la Realpolitik. Si, au contraire, le régime des sanctions contre l’Iran reste maintenu, on approchera du spectre d’une « irakisation » de l’Iran – avec tous ses effets néfastes sur les plans intérieurs (destruction de la société) et extérieurs (la guerre et la déstabilisation d’un équilibre régional déjà trop fragile).

L’attitude pragmatique de Rohani sera sans doute un atout dans l’effort d’alléger le poids énorme des sanctions. Mais en fin de compte, il faut être réaliste dans la mesure où c’est aux impositeurs de préparer cela. La balle est dans le camp de l’Occident, il ne faut pas rater cette opportunité de rapprochement apportée par le peuple iranien.

 

SOURCE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Les sanctions contre l’Iran : Les multiples impacts néfastes, Le Huffington Post (France, en association avec le groupe Le Monde), 21 juin ;

▪ republié sur Mondialisation.ca, Montréal : Centre de recherche sur la mondialisation, 21 juin ;

Les multiples impacts néfastes des sanctions contre l’Iran, Le Huffington Post (Québec), 21 juin ;

▪ republié par Le Grand Soir (France), 29 juin.

 

ENGLISH INFO

On 3 June, Ali Fathollah-Nejad spoke on Iran sanctions at the French Senate (organized by the Paris Academy of Geopolitics) at the first-ever expert conference on that theme to take place in Europe. His talk has been published on Le Huffington Post (France and Quebec editions).

Iran, die Bürgerrechtsbewegung und der Westen: Zehn Thesen

Dies ist der leicht aktualisierte Vortragstext für die Veranstaltung „What Lies Ahead? The Movement, Sanctions and the West“ der britischen Friedensbewegung in London am 3. Februar 2010. Die darin präsentierten Thesen versuchen die Aussichten auf Demokratie in Iran in einem analytisch größeren Rahmen zu fassen.

Der Text erschien zuerst in: FriedensForum: Zeitschrift der Friedensbewegung, Nr. 2/2013 (März 2013), S. 31–33.


Vorbemerkung

Die folgenden Thesen entstanden Anfang 2010 unter dem Eindruck der Mobilisierungen der Grünen Bewegung. Seitdem ist die Schwächung eben jener zu konstatieren, die zum einen der staatlichen Repression und zum anderen ihrem programmatischen Defizit, die Frage der sozialen Gerechtigkeit ausgeblendet zu haben, geschuldet ist. Mit anderen Worten hat es die Grüne Bewegung versäumt, die Arbeiterschicht und ihre Belange personell und programmatisch einzubinden, was ein wichtiger Grund für das Ausbleiben ihres Erfolges hinsichtlich einer Transformation gesellschaftlicher Verhältnisse darstellt. Zu den wichtigsten Entwicklungen der letzten drei Jahre gehört neben den „Arabischen Revolten“ die beispiellose Verschärfung des vom Westen initiierten Iran-Sanktionsregimes. Wie ich zu Jahresanfang in der FAZ schrieb, sind die Sanktionen „ein brutaler Angriff auf ein ganzes Land. Sie schwächen den hundertjährigen Kampf der Iraner um Demokratie, weil sie jene, die ihn zu führen haben, im Alltag plagen, während die Unterdrücker sich ungehindert bedienen und ausstatten können. […] Nun sind derzeit zwei Entwicklungen zu befürchten: Entweder muss eine notleidende Bevölkerung sich auf Jahre hinaus in einem durch die äußere Drohkulisse und Sanktionen gefestigten, sich in Richtung einer Militärdiktatur entwickelnden Regime um das schiere Überleben kämpfen. Oder ein Krieg wird jegliche Perspektive auf Demokratie und menschenwürdiges Leben begraben.“ Folgerichtig müsste heute die dringendste Forderung, ohne die weder die Aussicht auf Demokratie noch Frieden besteht, heißen: Schluss mit den Sanktionen!

Zehn Thesen

1.

Die sogenannte Grüne Bewegung innerhalb Irans – deren Wellen die politische Landschaft bereits im Vorlauf zu den Präsidentschaftswahlen vom Juni 2009 erschütterten und die im Anschluss an die offiziöse Bestätigung der sehr umstrittenen Wahlergebnisse Aufwind bekam – ist von einer äußerst diversen Natur. Auf der einen Seite umfasst sie einige der Gründerväter der Islamischen Republik, auf der anderen Seite ist sie eine auf einer breiten Basis beruhende und friedliche Masse, die aus drei sozialen Bewegungen entsprungen ist: der Studierenden, der Frauen und der Arbeiterschaft, die für die Erfüllung der Versprechen der Revolution von 1979 kämpfen.

Außerhalb Irans sammelte sich eine Zahl politischer Gruppen unter der Flagge der Grünen Bewegung. Einige drückten ihre ernstzunehmende Solidarität aus, während sie sich ihrer besonderen politischen Verantwortung im Exil bewusst waren. Andere gruben in opportunistischer Manier ihre bankrotten Slogans aus, die sich auf die Rezepte eines „Regimewechsels“ im Sinne des „New American Century“ reimen.

2.

Ihre Ziele können zusammengefasst werden als die Wiederherstellung der Bürgerrechte eines breiten Spektrums sozialer Schichten im politischen, sozio-ökonomischen und kulturellen Bereich. Deshalb scheint es angebracht, sie als „Bürgerrechtsbewegung“ zu bezeichnen. (Beim Kampf für sozio-ökonomische Rechte gilt hier die o.g. Einschränkung hinsichtlich des Defizits der Grünen Bewegung bei der Integration der v.a. wirtschaftlichen Belange ärmerer Schichten.)

3.

Drei ideologische Stränge zeichnen die moderne, anti-koloniale politische Kultur Irans seit Anfang des 20. Jahrhunderts aus: Nationalismus, Sozialismus und politischer Islam. Jeder von ihnen sollte die Gelegenheit bekommen, auf der Basis demokratischen Wettbewerbs seinen rechtmäßigen Platz in der politischen Landschaft Irans einzunehmen.

4.

Diese Bürgerrechtsbewegung ist die Fortsetzung des Kampfes für Freiheit, Gerechtigkeit und Unabhängigkeit des iranischen Volkes in den letzten 100 Jahren. Es gab drei historische Momente für diese demokratischen Bestrebungen: 1.) Inmitten des kolonialen Druckes seitens Großbritanniens und Russlands wurde die Saat während der „konstitutionellen Revolution“ des frühen 20. Jahrhunderts (1906–11) gesät – in einem Volksaufstand gegen einheimischen Despotismus und seine kolonialen Hintermänner. 2.) Ein halbes Jahrhundert später (1951–53) trieb er Knospen, als das Projekt der Verstaatlichung der Ölindustrie durch den ersten demokratisch gewählten Premierminister der gesamten Region, Mohammad Mossadegh, sich gegen die Ausbeutung durch das Ausland wandte. 3.) Er blühte auf in der iranischen Revolution (1977–79), die viele Jahrhunderte monarchischer und imperialer Herrschaft über Iran hinwegschwemmte. Und 4.) sehnt sich heute das iranische Volk danach, dass die Prinzipien von Freiheit und Republikanismus verwirklicht werden.

5.

Man sollte die Geschichte imperialer Verrate an den historischen Bestrebungen der IranerInnen, ihr Schicksal in die eigenen Hände zu nehmen, im Kopf behalten. Zumal der Erfolg jener demokratischen Momente durch koloniale und imperialistische Intervention schwer sabotiert wurde, begrüßt von den einheimischen Tyrannen: 1.) 1908 bombardierte die private, von Russen (Kossaken) geführte Armee des Schahs das neu entstandene iranische Parlament – eben jenem Ort, wo die Forderungen des Volkes nach der Machtbegrenzung des Monarchen zum Ausdruck gebracht werden sollten. Kurz danach teilte Russland gemeinsam mit Großbritannien Persien in „Einflusszonen“ auf. 2.) 1953 wurde die demokratische Regierung von Mossadegh reuelos von einem durch die USA und Großbritannien initiierten Militärputsch gestürzt und der monarchische Diktator bestieg den Pfauenthron dank der Gnaden des im Entstehen begriffenen American Empire. 3.) 1980 brach der von Washington und seine westlichen Alliierten unterstützte irakische Diktator Saddam Hussein einen kriminellen und katastrophalen Krieg gegen den fragilen nach-revolutionären Iran vom Zaun, was letztlich die Position der Hardliner in Iran stärkte und ihnen ermöglichte, die Macht zu monopolisieren, indem sie der Theokratie einen dominanten Platz in der neu entstandenen Republik sicherten. 4.) Der jüngste Fall solch imperialer Intervention ist die böswillige Verwendung der sog. “Achse des Bösen“ (mit Iran in ihrem Zentrum), die kriminellen Unternehmungen einer neokonservativen Clique in ihrem „Krieg des Terrors“, die de-facto militärische Einkreisung infolge der bewusst hergestellten „Atom-Krise“ und die nicht nachlassenden Drohungen eines Krieges gegen Iran. Dieser Belagerungszustand, in der sich Iran nach den schrecklichen Angriffen des 11. September 2001 wiederfindet, zeigte sich als das beste Rezept, das reformistische Lager Irans und ihre sozialen, wirtschaftlichen und politischen Bestrebungen zu unterminieren. Bedauerlicherweise hat der sog. Westen faktisch kaum eine Gelegenheit ausgelassen, jeder sich entwickelnden Aussicht auf demokratische Souveränität nicht nur in Iran, sondern in der gesamten Region den Todeskuss zu geben.

6.

Aufgrund seiner Energievorräte und strategischen Bedeutung ist Iran über die letzten hundert Jahre im Fokus imperialer Politik gewesen: von der Gründung der Anglo-Persischen Ölgesellschaft 1909 bis hin zum „Greater Middle East“-Projekt des American Empire im 21. Jahrhundert. Ein Ende solch gefährlicher Verwicklungen ist für das iranische Volk kaum in Sicht – die Situation muss weiterhin aufmerksam beobachtet werden.

Der „Renten“-Charakter des vor- und nachrevolutionären iranischen Staates begünstigt ein monopolistisches und klientelistisches Herrschaftssystem und behindert Demokratisierungsprozesse. Obwohl solch eine polit-ökonomische Machtstruktur über erhebliche Mittel verfügt, demokratischem Wandel zu widerstehen, ist es ihm gegenüber dennoch nicht immun. (Neuere Studien weisen darauf hin, dass Iran nicht zuletzt aufgrund seiner breiten Industriebasis kein klassisches Beispiel eines Rentenstaats mehr darstellt. Die erwähnten negativen politischen Auswirkungen eines auf Renteneinnahmen angewiesenen Staates beanspruchen aber weiterhin Gültigkeit.)

7.

Auch kann Irans Rentierstaatlichkeit zu der berechtigten Beschreibung Anlass geben, die gegenwärtige Situation als einen Machtkampf  zwischen konkurrierenden Eliten [um die Pfründe des Rentenstaats] zu begreifen.

 

Nun, was sollte der Westen tun – sollte er ernsthaft eine demokratische Entwicklung in Iran unterstützen wollen?

8. Die transatlantische „Zwangsstrategie“ gegenüber Iran, wie sie richtigerweise in Diplomatischen Studien genannt wird, muss ausgesetzt werden, denn sie unterminiert alle Aussichten für Frieden und Demokratie. Sanktionen – ob „lähmend“ oder „smart“ – fügen letzten Endes der Bevölkerung Schaden zu. Wie von VertreterInnen der Zivilgesellschaft und von ÖkonomInnen betont wird, wird der Preis für die Sanktionen vom gesamten iranischen Volk entrichtet. […] „Kluge Sanktionen“ sind ebenso ein Oxymoron wie „intelligente Bomben“, welche angeblich in gezielter Manier mit „chirurgischen Schlägen“ ausschließlich die üblen Komponenten ausnehmen. Und wie ihre militaristischen Geschwister im Geiste überwiegen schließlich die „Kollateralschäden“ „smarter Sanktionen“. Diese als „klug“ zu empfinden, kann denn nur als purer Zynismus gelten. Unterdessen verbleibt ein grundsätzliches Problem mit den Sanktionen: Sie werden hauptsächlich in Washington konzipiert, wo die für die iranische Zivilgesellschaft potentiell schädlichen Folgen kaum eine Rolle spielen. […] Das Ergebnis: Sanktionen – eine Medizin, von der westliche Politikkreise besessen sind – versprechen keine Heilung, sondern wirken wie ein langsames Gift, das der Zivilgesellschaft und damit der Bürgerrechtsbewegung verabreicht wird. Als Prototyp wirtschaftlicher Kriegsführung stellen Sanktionen gemeinsam mit dem saisonal aufflammenden Ruf nach Krieg eine gefährliche Mischung dar. Jene betäubenden Kriegstrommeln schlagen wieder einmal auf das pulsierende Herz der iranischen Zivilgesellschaft.

9.

Die andere Seite derselben Medaille westlicher Iran-Strategie – nämlich das Mantra „alle Optionen sind auf dem Tisch“ – verfestigt nur den Eindruck eines unter Belagerungszustand stehenden Landes. Die Drohung mit Krieg und die in vollem Gange vorangetriebenen militärischen Vorbereitungen unterminieren nur die Bürgerrechtsbewegung und verdunkeln schamlos jede Zukunftshoffnung.

10.

Als IranerInnen und FriedensaktivistInnen im Westen muss unsere Hauptsorge sein, die lebendige iranische Zivilgesellschaft von allen Bestrebungen unserer eigenen Regierungen zu schützen, in irgendeine Form von räuberischer Einmischung zu verfallen, wie es ihre Vorgänger taten. Eng mit einer solchen Bemühung verbunden ist die Forderung nach einer Friedensordnung in der Region, indem der „Krieg des Terrors“ des Westens beendet wird, der die demokratischen Bestrebungen der Völker des Nahen und Mittleren Ostens behindert hat. Wir müssen die Einstellung jener Politik fordern, die den Hardlinern aller Seiten, die den traurigen Status-Quo endlos ausbeuten wollen, in die Hände spielt. Dies beinhaltet

  • die „Zwangsstrategie“ (einschließlich der Sanktionen) gegen Iran zu beenden;
  • keine weiteren verdeckten Operationen seitens der USA und Israels (die auch unter Obama nicht geendet haben!);
  • kein „Demokratie-Förderungs“-Geld aus dem Westen, das vielmehr die autoritären Verhältnisse befördert hat;
  • Beendigung der US-/NATO-Besatzungen im Irak und in Afghanistan und Verzicht darauf, Pakistan, Jemen und Syrien dem gleichen Schicksal zu unterwerfen.

Dies alles schlage ich vor, weil die IranerInnen in Iran selbst am Besten wissen, was zu tun ist. Ein letzter Ratschlag an die westlichen Regierungen: Haltet still und schaut zu! Und: Hebt die Sanktionen auf!

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Iran, die Bürgerrechtsbewegung und der Westen: Zehn Thesen” [Iran, the Civil Rights Movement and the West: Ten Theses], FriedensForum: Zeitschrift der Friedensbewegung, Nr. 2/2013 (März), S. 31–33. [pdf]

▪ wiederveröffentlicht auf: Die Freiheitsliebe, 12. Juni | ZNet Deutschland, 13. Juni aixpaix.de: Aachener Friedensmagazin, 13. Juni | Arab Spring Collective, 1. Juli.

 

ENGLISH INFO

This article is a slightly updated version of a speech delivered by Ali Fathollah-Nejad held at a meeting organized by the UK peace movement at the Bloomsbury Baptist Church in central London in February 2010. Under the heading “What Lies Ahead? The Movement, Sanctions and the West” also Lindsey German (Stop the War Coalition) and Prof. Ali Ansari (world-renowned Iranian historian) spoke. In his speech entitled “Iran, the Civil-Rights Movement and the West”, Fathollah-Nejad presented ten theses which try to capture the prospects for democracy in Iran in a larger historical and analytical framework.

Talks & Lectures

 

5 July 2014               Directing Workshop III on »Wandel durch Handel? Wirtschaftspolitische Entwicklungen in der Islamischen Republik Iran« [Change through Trade? Economic-Policy Developments in the Islamic Republic of Iran] | Seminar »Der Iran unter Präsident Hassan Rohani: Zwischen Stabilisierung des Regimes, außenpolitischer Öffnung und der Hoffnung auf wirtschaftliche Erneuerung« [Iran under President Hassan Rohani: Between Regime Stabilization, Foreign-Policy Opening and the Hope for Economic Renewal | Organized by the Friedrich Ebert Foundation (FES) North Rhine-Westphalia (NRW) & Cologne Forum for International Relations and Security Policy (KFIBS, Kölner Forum für Internationale Beziehungen und Sicherheitspolitik), in cooperation with the German Orient Institute (DOI, Deutsches Orient-Institut) | Bochum, Germany | 4–5 July 2014.

19 March 2014         Arabische Revolten: Hintergründe, Auswirkungen, Ausblick [The Arab Revolts: Backgrounds, Ramifications, Outlook | Organized by: Essener Friedens-Forum (EFF) & Volkshochschule (VHS) Essen | Essen, Germany.

27 Feb. 2014            Eine neue Ära für Iran? Chancen und Herausforderungen für die Außen- und Innenpolitik [A New Era for Iran? Opportunities and Challenges for Foreign and Domestic Politics] | «Universitätsgespräche«, Deutsch-Iranischer Freundschaftsverein (DIFV) | Humboldt University of Berlin.

10 Oct. 2013             Die internationale Debatte um das iranische Nuklearprogramm zwischen ziviler und militärischer Konfliktbearbeitung [The International Debate on the Iranian Nuclear Program between Civilian and Military Conflict Management] | 4. Hafis-Dialog Weimar »Krieg und Frieden: Erinnerungskulturen und der Abbau von Feindbildern in Deutschland und im Iran« [4th Hafez Dialogue Weimar: »War and Peace: Commemorative Cultures and the Dismantling of Foe Images in Germany and Iran«] | Panel discussion with: Ali Fathollah-Nejad & Dr. Jaleh Lackner-Gohari (Vienna) & Nina Ansari(artist, Berlin) & Dr. Babak Khalatbari (political scientist, Berlin) & Dr. Fariborz Saremi(political scientist, Hamburg) & Dr. Armin Triebel(University of Potsdam, Germany) & Dr. Mirko Wittwar (literary scholar) | Organized by: Konrad Adenauer Foundation | mon ami, Weimar (Germany).

28 Feb. 2013            Sanktionen – Mit Risiken und Nebenwirkungen: Dynamiken und Auswirkungen der Embargos im Iran und im Irak [Sanctions – With Risks and Side Effects: Dynamics and Effects of the Embargoes in Iran and Iraq] | Panel discussion with: Ali Fathollah-Nejad & Dr.h.c. Hans von Sponeck (fmr. UN Assistant Secretary-General & UN Humanitarian Coordinator for Iraq) | Chaired by: Prof. Udo Steinbach (Director, Governance Center Middle East | North Africa, Humboldt–Viadrina School of Governance, Berlin) | Welcoming address by: Matthias Jochheim (Chairman, IPPNW Germany) | Organized by: IPPNW (International Physicians for the Prevention of Nuclear War) Germany & Governance Center Middle East | North Africa, Humboldt–Viadrina School of Governance, Berlin | Berlin, Germany.

26 Nov.2012            Feindbild Iran: Krieg oder Frieden? | Organized by Friedensinitiative Backnang; Politischer Arbeitskreis, club junges europa (cje) Backnang e.V.; Naturfreunde Backnang | Arbeiterwohlfahrt Backnang | Backnang (near Stuttgart), Germany.

27 Oct. 2012             Die Arabischen Revolten: Interpretationsmuster, Dilemmata und Herausforderungen [The Arab Revolts: Interpretative Patterns, Dilemmas and Challenges]| cluster meeting of the political science and sociology sections of the Hans Böckler Foundation on the subject of the “Arab Spring”, Berlin, 26–28 October.

11 Oct. 2012             Discussant of the talk by Prof. Barry Buzan (LSE) on “The Decentralized World in the 21st Century” | panel “After Bipolarity: Power Shifts in the 21st Century” | 5th Foreign Policy Conference of the Rosa Luxemburg Foundation in cooperation with the foreign policy journal WeltTrends, “Hegemony and Multipolarity: World Orders in the 21st Century” | University of Potsdam, 11–12 October.

2 June 2012              Wohin führen Sanktionen und Kriegsdrohungen gegen den Iran? [Where Do Sanctions and War Threats Against Iran Lead To?] | Venedey Forum 2012 »Zündeln an der Tankstelle: Kriege und Völkerrecht« [Playing with Fire at the Gas Station: Wars and International Law] | Friedenskoordination Berlin (FRIKO), Berlin.

9 May 2012              Der Konflikt zwischen dem Iran und dem Westen: Hintergründe und Perspektiven [The Conflict between Iran and the West: Backgrounds and Perpectives] | Studium Generale Lecture Series: »Die Entwicklungen in der islamischen Welt und die Rolle des Westens« [Developments in the Islamic World and the Role of the West] | Business and Information Technology School (BiTS), Iserlohn (Germany).

30 April 2012            Droht ein Krieg des Westens gegen den Iran? Was Deutschland und Europa für eine Deeskalation der angespannten Lage tun können | Discussant: Dr. Rolf Mützenich (German MP), Foreign Policy Spokesman of the Parliamentary Group of the Social Democratic Party (SPD), Co-Chair of the German–Iranian MP Group of the German Bundestag, Chair of the Socialist International (SI) Committee on Disarmament | Moderated by: Peter Philipp (journalist, fmr. Chief Correspondent for DW-Radio/DW-World.de) | Organized by the Cologne Forum for International Relations and Security Policy (KFIBS, Kölner Forum für Internationale Beziehungen und Sicherheitspolitik) | Chaired by Sepideh Parsa (KFIBS) | Institute of Oriental and Asian Studies (IOA), University of Bonn.

23 April 2012            Iran, Israel und der Westen: Gibt es einen Ausweg aus der Bedrohungsspirale? (Iran, Israel and the West: Is There a Way Out of the Crisis?) | Panel discussion with Hillel Schenker (Co-Editor, Palestine–Israel Journal of Politics, Economics and Culture) | Organized by the German section of the International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW) & the Friedrich Ebert Foundation | Friedrich Ebert Foundation, Berlin, 18 h.

23 April 2012            Iran, Israel und der Westen: Gibt es einen Ausweg aus der Bedrohungsspirale? (Iran, Israel and the West: Is There a Way Out of the Crisis?) | Press Conference with Hillel Schenker (Co-Editor, Palestine–Israel Journal of Politics, Economics and Culture) & Dr. Jens Wagner (board member of IPPNW Germany) | Organized by the German section of the International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW) | Office of the International Association of Lawyers Against Nuclear Arms (IALANA), Berlin, 11 h.

22 April 2012            Der Iran-Atomkonflikt: Gibt es einen Weg aus der Bedrohungsspirale? [The Iran Nuclear Conflict: Is There Way Out of the Spiral of Threats?] | Public symposium with Hillel Schenker (Co-Editor, Palestine–Israel Journal of Politics, Economics and Culture) & Prof. Udo Steinbach (former Director, German Orient Institute [renamed as: German Institute of Global and Area Studies GIGA], 1976–2006) | Annual meeting of the German section of the International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW), Braunschweig (Germany).

9 March 2012           Drohungen – Sanktionen – Krieg: Eskalationsstrategie gegen den Iran [Threats – Sanctions – War: Escalation Strategy against Iran | Podium discussion with Kuros Yalpani (Webmaster, politube.org) | Organized by Münchner Bündnis gegen Krieg und Rassismus, EineWeltHaus, Munich (Germany).

8 March 2012           Iran im Auge des Orkans [Iran in the Eye of Storm] | Podium discussion with Kuros Yalpani (Webmaster, politube.org), Moderator: Thomas Pany (Editor, Telepolis) | Import Export, Munich (Germany).

6 March 2012           10 Jahre Iran-Konflikt: Gibt es noch Hoffnung auf eine friedliche Lösung? [The Iran Conflict 10 Years On: Is There Still Hope for a Peaceful Resolution?] | Organized by Deutsche Friedensgesellschaft – Vereinigte KriegsdienstgegnerInnen (DFG-VK), Forum für gesellschaftlichen Frieden in Karlsruhe (FgF), Friedensbündnis Karlsruhe, Internationales Begegnungszentrum (ibz) | ibz, Karlsruhe (Germany).

7 Dec. 2011               Interest-Driven Policy Versus Human Rights To Be Continued? A Review of and Lessons from Western Policy towards Northern Africa and Western Asia [Weiterhin Interessenpolitik versus Menschenrechte? Rückblick und Lehren aus der westlichen Politik gegenüber Nordafrika und Westasien] | Organized by the Iran working group (AK Iran) of the Amnesty International Campus Group Bonn|Dies Academicus, University of Bonn.

30 Nov. 2011            Der Iran-Atomkonflikt und Europa: Eine vermeidbare Krise und Lösungsaussichten [The Iran Nuclear Conflict and Europe: A Preventable Crisis and the Prospects for a Settlement]| Conference on »Iran – als mögliche Atommacht eine Gefahr für Europa?« [Iran – As a Potential Nuclear Power a Threat to Europe?] | Europäische Akademie Nordrhein-Westfalen in cooperation with the Federal Agency for Civic Education (Bundeszentrale für politische Bildung), Bonn (Germany), 27/11–02/12/2011.

30 Nov. 2011            Außenpolitische Zielsetzung Irans und Europa: Ein historischer Abriss [Iran’s Foreign-Policy Goals and Europe: A Historical Account]| Conference on »Iran – als mögliche Atommacht eine Gefahr für Europa?« [Iran – As a Potential Nuclear Power a Threat to Europe?] | Europäische Akademie Nordrhein-Westfalen in cooperation with the Federal Agency for Civic Education (Bundeszentrale für politische Bildung), Bonn (Germany), 27/11–02/12/2011.

26 Nov. 2011            Iran und Israel: Auswirkungen der US-Iran-Krise und des »Arabischen Frühlings« [Iran and Israel: Consequences of the U.S.–Iran Crisis and of the »Arab Spring« | Israel und seine Nachbarn: Ressentiments – Feindschaften – Koalitionen [Israel and its Neighbors]| DIE HEGGE – Christliches Bildungswerk | Willebadessen-Niesen (Germany), 25–27/11/2011.

12 Nov. 2011            The Methodology of Citizens’ Panels and its Perspectives in Migration Matters  | Keynote Speech in Part 1 “Migration and Citizens’ Panels” | International Workshop »Improving the Situation of Immigrants – Citizens and Experts Debate«, concluding the project GOAL (Granting Opportunities of Active Learning), led by ALDA (Association of Local Democracy Agencies) | Bucharest, 12–13 November 2011.

24 Oct. 2011             Chairing the panel discussion on »The Road to Regional Security and Cooperation in the Middle East« with Ziad AbuZayyad (Co-Editor & Co-Publisher, Palestine–Israel Journal [PIJ] & Conference for Security and Cooperation in the Middle East [CSCME], Palestine), Hillel Schenker (Co-Editor, PIJ & CSCME, Israel), Gen. (rtd.) Mohammad K. Shiyyab (Founder & General Manager, Middle East Studies Center, Amman/Jordan), Prof. Mohssen Massarrat (CSCME, Germany/Iran) |6th SOAS/British Pugwash London Conference on a Middle East Weapons of Mass Destruction Free Zone | School of Oriental and African Studies (SOAS), University of London, 24/10/2011.

13 July 2011              Panel discussion on »The Challenge of Dealing With Iran« with Stephen Twigg MP (Shadow Minister for Foreign Affairs & fmr. Director and currently Senior Research Associate, Foreign Policy Centre, London) & Mark Fitzpatrick (Director of the Non-Proliferation and Disarmament Programme, International Institute for Strategic Studies (IISS), London | Organized by the Young Fabians Middle Eastern Programme | House of Commons, London.

17 April 2011            The End of the American Empire? The Arab Revolutionary Process and the Threat to U.S.-Led Western Hegemony | Panel on “Structures of Power and Strategies of Resistance in North Africa and West Asia”, ‘Sunday of Resistance’ event, School of Oriental and African Studies (SOAS), University of London.

27 Jan. 2011             Sanktionen und Kriegsdrohungen gegen Iran: Facetten eines globalen Konfliktes [Sanctions and Threats of War against Iran: Facets of a Global Conflict] | Organized by Münchner Bündnis gegen Krieg und Rassismus & Münchner Friedensbündnis | EineWeltHaus, Munich, Germany.

4 Dec. 2010              Friedens- und entwicklungspolitische Auswirkungen der Iran-Politik [Peace and Developmental Ramifications of the Iran Policy] | 17th nationwide and international »Friedenspolitischer Ratschlag 2010« [Federal Committee Peace Counsel]: Globaler Kampf um Rohstoffe, Wasser und Energie [Global Fight for Resources, Water and Energy] | University of Kassel (Germany), 4–5/12/2010.

30 June 2010            Iran und wir: Ein Blick hinter die Schlagzeilen [Iran and Us: Taking a Look Behind the Headlines] | LOGE | Essen (Germany).

25 June 2010            Iran im Visier: Sanktionen, Propaganda, Kriegsdrohungen [Targeting Iran: Sanctions, Propaganda, Threats of War] |  Organized by Heidelberg Forum gegen Militarismus und Krieg; DieLinke.SDS; Heidelberger Friedensratschlag; DIE LINKE HD-Rhein-Neckar; VVN/BdA Heidelberg (Vereinigung der Verfolgten des Naziregimes – Bund der Antifaschistinnen und Antifaschisten, Kreisvereinigung Heidelberg) |  University of Heidelberg (Germany).

13 Apr. 2010             Iran – demokratische Reform oder Krieg? Die innen- und aussenpolitischen Zukunftsperspektiven Teherans [Iran – Democratic Reform or War? Future Perspective of Tehran’s Domestic and Foreign Affairs] | Invited by & discussion with Andreas Zumach, Geneva-based UN correspondent & author | “Politik am Stehtisch” | Theater Winkelwiese, Zurich.

15 Feb. 2010            Iran in World Politics | Organized by Imperial College Union Political Philosophy Society (PPS) | Panel with Shirin Shafaie (PhD Candidate, School of Oriental and African Studies [SOAS], University of London) | Imperial College London.

3 Feb. 2010               What Lies Ahead? The Movement, Sanctions and the West | Organized by Campaign Iran | Panel with Prof. Ali Ansari (Director of the Institute for Iranian Studies, University of St. Andrews, Scotland & [then] Associate Fellow, Middle East and North Africa Programme, Chatham House) and Lindsey German (Convenor of the Stop the War Coalition, UK) | Bloomsbury Central Baptist Church, London.

13 Jan. 2010             Panel discussion on »Iran – Revolution 2.0? Die Bewegung gegen Ahmadinedschad und die Rolle der neuen Medien« [Iran – Revolution 2.0? The Movement Against Ahmadinejad and the Role of New Media] with Yalda Zarbakhch (media researcher), Sara Dehkordi (Network of Young Iranians in Berlin), Sam T. Fard (Journalist, taz), Rüdiger Göbel (deputy editor-in-chief, junge Welt daily, Berlin) | Organized by Helle Panke, LiMA (Linke Medienakademie) and Die Tageszeitung (taz) | tazcafé, Berlin.

5 Dec. 2009              Die Obama-Administration und der Iran-Konflikt in einer multipolaren Welt [The Obama Administration and the Iran Conflict in a Multipolar World] | 16th nationwide and international »Friedenspolitischer Ratschlag 2009« [Federal Committee Peace Counsel]: Kapitalismus, Krise und Krieg [Capitalism, Crisis and War] | University of Kassel (Germany), 5–6/12/2009.

22 June 2009           Jenseits »kollektiver Konfusion«: Erklärungsmuster und Kontinuitäten iranischer Außenpolitik [Beyond »Collective Confusion«: Explanatory Patterns and Continuities of Iranian Foreign Policy] | Symposium on »Der Iran in der internationalen Politik: Internationale Krisen als Blockade regionaler Entwicklung« [Symposium: Iran in International Politics: International Crises as Blockade for Regional Development] | Österreichische Orient-Gesellschaft Hammer-Purgstall in cooperation with Österreichischen Institut für Internationale Politik (OIIP, Austrian Institute for International Affairs) | Diplomatische Akademie Wien (Diplomatic Academy of Vienna / Vienna School of International Studies).

18 June 2009            Der Iran-Konflikt und die Rolle Europas [The Iran Conflict and the Role of Europe] | Organized by Visions d’Europe | University of Münster (Germany).

30 Apr. 2009            The West–Iran Conflict and the Centrality of International Law | Debate on »Iran: Diplomacy and the Rule of Law« with Douglas Murray (Director of the Centre for Social Cohesion, UK & author of Neoconservatism: Why We Need It [2006] | Organized by The Law and Justice Forum, College of Law The College of Law, London.

27 Apr. 2009            Obama and Iran | Panel discussion with Jon Snow (Channel 4 News journalist and presenter), Dr. Mehri Honarbin–Holliday (Canterbury Christ Church University & Campaign Iran leading member), John Rees (co-founder of the Stop the War Coalition), chaired by Baroness Prof. Haleh Afshar | Organized by Campaign Iran | School of Oriental and African Studies (SOAS), University of London.

17 Mar. 2009            A European Idea for Euro–Iranian Relations | Conference on »Iran and Europe: Green Visions for the Future« | Organized by The Greens / European Free Alliance (EFA) | European Parliament, Brussels.

4 Feb. 2009              Obama and Iran: What Policy Recommendations the New U.S. President Has On Offer | Discussant: Dr. Elaheh Rostami-Povey (SOAS) | Organized by SOAS Persian Society – School of Oriental and African Studies (SOAS), London.

6 Dec. 2008              Kriegsgefahr gebannt? Die neue US-Administration und der Iran [Danger of War Averted? The New U.S. Administration and Iran] | 15th nationwide and international »Friedenspolitischer Ratschlag 2008« [Federal Committee Peace Counsel]: Die Welt nach Bush: Friedlicher? Gerechter? Ökologischer? [The World After Bush: More Peaceful? More Just? More Ecological?] | University of Kassel (Germany), 6–7/12/2008.

26 May 2008            Der Iran im Blickfang der Weltpolitik: Perspektiven von Krieg und Frieden in einer eskalierenden Situation [Iran in the Eye of World Politics: Perspectives on War and Peace in an Escalating Situation] | Katholische Studierenden- und Hochschulgemeinde (KSHG) Münster | Münster (Germany).

16 April 2008            Das Atomprogramm des Iran: Propaganda und Wirklichkeit [The Nuclear Program of Iran: Propaganda and Reality] | Essener Friedens-Forum (EFF) | Essen (Germany).

10 April 2008            Zwischen Kriegsdrohungen und Sanktionen: Die westliche Politik gegenüber Iran [Between the Threat of War and Sanctions: The West’s Policy vis-à-vis Iran] | Organized by Deutsche Friedensgesellschaft – Vereinigte KriegsdienstgegnerInnen (DFG–VK), Forum für gesellschaftlichen Frieden (FgF) in Karlsruhe, Friedensbündnis Karlsruhe | Karlsruhe (Germany).

3 March 2008           Droht mit einer Aggression der USA gegen den Iran der Dritte Weltkrieg? [Is the Third World War Impending With a U.S. Aggression against Iran?] | Organized by Linker Dialog Köln, Förderverein Kölner Friedensforum, Arbeitskreis Hiroshima-Nagasaki, Rosa Luxemburg Foundation North-Rhine-Westphalia | DGB-Haus, Cologne (Germany).

28 Feb. 2008            Iran im Fadenkreuz: Fragen zu Krieg und Frieden [Iran in the Crosshairs: Questions on War and Peace] | International Center, University of Münster (Germany).

4 Feb. 2008              The Iranian Science Community in the Crosshairs: An Action Against Whom? | CES Café | Centre for European Studies (CES), University of Twente (NL).

31 Aug. 2007            Die Iran-Krise [The Iran Crisis] |Evangelische Gemeinde zu Düren [Protestant Community of Düren] | Düren (Germany).

2 Oct. 2006              Konfliktherd Iran: Droht der Krieg?[Hot Spot Iran: On the Verge of War?]| Panel discussion with Senior Consistory Steinhäuser (Appointee of the Protestant Churches at the Parliament and Government of Saxony-Anhalt) | Organized by Magdeburger Bündnis 50 plus e.V. & Ökumenischer Friedensarbeitskreis | Magdeburg (Germany).

1 Sep. 2006              Iran, Libanon: Krisen und Kriege – Was sind die Alternativen? [Iran, Lebanon: Crises and Wars – What Alternatives?] |Anti-War Day event organized by ATTAC Rüsselsheim, DGB Rüsselsheim, Arbeit und Leben Starkenburg | Rüsselsheim (Germany).

31 Aug. 2006            Aktuelle Krisen im Nahen Osten [Current Crises in the Middle East] | Organized by WASG (Wahlalternative Arbeit & Soziale Gerechtigkeit) Groß-Gerau | Groß-Gerau (Germany).

29 May 2006            Krieg im Iran? Hintergründe und Einblicke [War on Iran? Backgrounds and Insights] | Organized by WASG (Wahlalternative Arbeit & Soziale Gerechtigkeit) Gütersloh | Gütersloh (Germany).

10 May 2006            Iran-Atomkonflikt und Perspektiven [Iran Nuclear Conflict and Perspectives] | Ringvorlesung: Umwelt, Entwicklung, Frieden [Lecture Series: Environment, Development, Peace], studium generale, SS06| University of Osnabrück (Germany).

14 Feb. 2006            Iran in the Eye of Storm: The Nuclear Issue and Beyond | Institute of Political Science (IfPol), University of Münster (Germany).

20 Jan. 2006            Iran im Brennpunkt: Das Atomprogramm und der Westen [Iran in Focus: The Nuclear Program and the West] | Speaker’s Corner, Peperoni, Münster (Germany).

Les sanctions relatives à la non-prolifération nucléaire

Dans le cadre de ses analyses des grandes questions géopolitiques du monde d’aujourd’hui, l’Académie de Géopolitique de Paris a organisé le lundi 03 juin 2013, un colloque sur « Les sanctions relatives à la non-prolifération nucléaire : Evaluation et appréciation des exigences et des conséquences » au Palais du Luxembourg (Sénat).Aujourd’hui, les sanctions internationales adoptées par l’ONU et les sanctions unilatérales sont décidées et appliquées de manière répétée. Ces sanctions sont progressivement devenues le seul instrument international de coercition disponible. L’un des objectifs déclarés de ces sanctions est la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive. Cependant, l’impact et l’efficacité de cet instrument dans ce domaine font l’objet de discussions. Quels sont les effets de ces sanctions sur les pays concernés ? Ne relèvent-elles pas parfois d’objectifs autres que la non-prolifération ?

في سياق القضايا الجيوسياسية الكبرى التي يعيشها عالم اليوم، نظمت الأكاديمية الجيوسياسية الباريسية، في 03 جوان 2013 بقصر لوكسمبورغ (مجلس الشيوخ) ندوة تناولت فيها مسألة “العقوبات المتعلقة بمنع الانتشار النووي: تقييم وتقدير الاحتياجات و العواقب

hhhان العقوبات الدولية التي اعتمدتها الأمم المتحدة  و العقوبات من جانب واحد تطبق وتقرر بشكل متكرر اليوم حيث أصبحت تدريجيا الوسيلة الدولية الوحيدة المتاحة للإكراه. إحدى الأهداف المعلنة لهذه العقوبات هي مكافحة انتشار أسلحة الدمار الشامل. ومع ذلك، يناقش تأثير وفعالية هذه الأداة في هذا المجال. فما هي الآثار المترتبة عن العقوبات على البلدان المعنية؟ هل تخدم في بعض الأحيان أغراض أخرى غير عدم الانتشار؟

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Le colloque a été inauguré par le sénateur Aymeri de Montequiou. Il dit ne pas être convaincu que faire souffrir la population iranienne soit la solution adéquate pour répondre aux motifs affichés des sanctions, il pense au contraire que la population en sortira encore plus soudée vis-à-vis des pressions extérieures notamment sur la question du nucléaire iranien sur lequel il avait fait quelques rappels. En effet, il existe une sorte de caractère héréditaire de la maîtrise du nucléaire militaire réservée aux cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies, lesquels ayant également fixé unilatéralement les exceptions indienne, pakistanaise et israélienne. Le jeu est faussé, il y a un aspect profondément inégalitaire dans la détermination de ceux qui peuvent avoir la capacité nucléaire et ceux dont le nouveau système international a décidé qu’ils ne pourraient l’atteindre. Le sénateur pense ainsi que les sanctions internationales, non seulement renforcent la volonté majeure exprimée en interne par la population iranienne d’atteindre la puissance nucléaire mais elles consolident de plus la proximité stratégique de l’Iran vis-à-vis de la Chine et de la Russie. Un changement de perspective est donc envisageable et souhaitable.

افتتحت الندوة من قبل  ايمرى دي مونتيسكيو، عضو مجلس الشيوخ بجيرس ورئيس المجموعة البرلمانية فرنسا ـ إيران. قال انه غير مقتنع بأن الإساءة للشعب الإيراني هو الحل المناسب لتلبية الأغراض المعلنة للعقوبات، وهو يعتقد انه بدلا من ذلك يتحد الشعب أكثر فأكثر في وجه الضغوط الخارجية كما حدث بخصوص القضية النووية الإيرانية التي أدلى ببعض التذكير بشأنها. في الواقع، هناك نوع من الطابع الوراثي لامتلاك الأسلحة النووية العسكرية المخصصة للأعضاء الخمسة لمجلس الأمن التابع للأمم المتحدة، التي عينت أيضا من جانب واحد، الاستثناءات الباكستانية والهندية و الإسرائيلية. اللعبة معيبة، بل هناك جانب غير عادل للغاية في تحديد الجهة التي يمكن أن تكون لها قدرات نووية وتلك التي قرر بشأنها النظام الدولي الجديد أنها لا تستطيع الوصول إليها. يعتقد المتحدث بذلك أن العقوبات الدولية لا تعزز فقط الرغبة الكبيرة التي عبر عنها داخليا الشعب الإيراني لأجل الوصول إلى الطاقة النووية ولكنها توطد أيضا قرب إيران الاستراتيجي من الصين و روسيا. تغيير المنظور هو إذن أمر ممكن ومرغوب فيه

 

Son Excellence M. Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire Général de l’ONU, en raison de son état de santé ne pouvait être présent au colloque. Toutefois, il a confié à l’un de ses collaborateurs, Maître Elie Hatem, de lire son allocution.

Son Excellence M. Boutros Boutros-Ghali, insiste sur le fait que l’objectif escompté des sanctions doit être de modifier le comportement d’un Etat ou de toute entité qui menace la paix et la sécurité internationales et non pas de les punir ou de prendre de représailles à leur encontre. Tel est d’ailleurs le fondement des dispositions de l’article 41 de la Charte des Nations unies.

Les sanctions sont en réalité un instrument contondant, selon Son excellence. Elles soulèvent la question éthique de savoir si les souffrances infligées aux groupes vulnérables dans les pays visés sont un moyen légitime d’exercer une pression sur les dirigeants politiques de ce pays. La question selon lui, est donc de savoir si ces mesures affectent ces dirigeants politiques réellement ou si elles utilisent la population civile comme otage pour contraindre ces premiers en retournant l’opinion publique contre eux. L’expérience a démontré, à ce sujet, que les sanctions ont des effets non escomptés ou inattendus dans la mesure où les Nations Unies n’ont pas nécessairement les moyens de les contrôler, ajoute-il.

Sans remettre en question la nécessité des sanctions à l’encontre de tout acte jugé comme étant internationalement illicite, Son excellence M. Boutros Boutros-Ghali souhaite que les sanctions soient adoptées par des organes judiciaires plutôt que par les instances politiques, dans un monde où devra régner et primer le DROIT sur l’opportunisme politique.

سعادة السيد بطرس بطرس غالي، أمين عام سابق للأمم المتحدة، بسبب حالته الصحية لم يتمكن من حضور المؤتمر. ومع ذلك، كلف أحد زملائه، السيد إيلي حاتم، بقراءة خطابه.

أصر سعادة السيد بطرس بطرس غالي، على انه ينبغي أن يكون الغرض المتوقع من العقوبات تغيير سلوك دولة أو أي كيان يهدد السلم والأمن الدوليين وليس معاقبتهم أو اتخاذ الانتقام منهم. وهذا هو أيضا أساس المادة 41 من ميثاق الأمم المتحدة.

العقوبات هي في الواقع اداة حادة وفقا لقوله. انها تثير مسألة أخلاقية لمعرفة ما إذا كانت المعاناة المفروضة على الفئات الضعيفة في البلدان المستهدفة هي وسيلة شرعية لممارسة الضغط على القادة السياسيين في هذا البلد. المسألة وفقه : هي ما إذا كانت هذه التدابير تؤثر فعلا على القادة السياسيين أو تستخدم الشعب المدني كرهينة لإجبار هؤلاء بتحويل الرأي العام ضدهم. و يضيف أن التجربة في هذا الصدد قد أظهرت أن العقوبات لها آثار غير مقصودة أو غير متوقعة ما دامت الأمم المتحدة لا تملك الوسائل للسيطرة عليها.

دون التشكيك في أهمية العقوبات ضد أي فعل يعتبر فعلا غير مشروع دوليا، يريد سعادة السيد بطرس بطرس غالي أن العقوبات يتم اعتمادها من قبل القضاء بدلا من السياسيين في عالم لابد ان يسوده ويسيطر فيه الحق على النفعية السياسية.

Ali Rastbeen, Président de l’Académie de Géopolitique de Paris, a pris ensuite la parole pour remercier l’ensemble des personnes qui ont assisté à ce colloque de l’Académie : des remerciements particuliers ont été adressés à Monsieur le sénateur DE MONTESQUIOU, de l’accueil chaleureux qu’il a réservé à l’Académie. Il a également adressé ses remerciements pour les  membres des corps diplomatiques présents, dont la Princesse  Ambassadrice de  Belgique,  les Excellences les ambassadeurs du Royaume du Bahreïn, du Bengladesh, de  Bolivie, de Géorgie, du  Koweït, de Moldavie, du  Togo, l’Ambassadeur et Délégué permanent d’Afghanistan auprès de l’UNESCO, les corps diplomatiques du Brésil, du Canada, de Chine, de Corée, d’Egypte, de Guatemala, d’Irak, d’Iran, du Japon, du Kazakhstan, du Mozambique ,de Tchéquie, de Tanzanie, de Roumanie, de Russie, du Soudan, du Sri Lanka, du Togo, de Turquie, et le haut représentant du Gouvernement régional du Kurdistan irakien, ainsi que le Directeur des Nations Unies, des Organisations internationales, des Droits de l’Homme et de la Francophonie.

Le président a ensuite tenu quelques mots à propos du sujet du colloque en expliquant qu’aujourd’hui, les sanctions sont utilisées de manière unilatérale et multilatérale en tant que levier de pression sur d’autres pays. Cependant, il pense que ce levier peut être utilisé parfois, abusivement au service d’intérêts politiques. Il ajoute que ces sanctions dépassant le cadre du Conseil de Sécurité des Nations unies, de manière extraterritoriale et unilatérale sur d’autres peuples. Il devient donc urgent d’examiner, selon lui, grâces aux spécialistes, les différentes dimensions politiques, économiques, juridiques et humaines des sanctions et la nécessité de trouver une solution convenable pour empêcher ce processus qui vise en réalité les populations des pays soumis aux sanctions.

Durant les dernières années, un des objectifs annoncés des sanctions a été la lutte contre la prolifération des armes nucléaires. Cependant, le président s’interroge si  dans le cas de l’Iran, la mise en place de vastes sanctions contre ce pays a conduit au renforcement de la non-prolifération nucléaire ou, au contraire, par ce biais, les États qui appliquent ces sanctions ne cherchent-ils pas des objectifs politiques ?

Le président souligne sa volonté de voir ce colloque insister sur le cas de l’Iran en tant qu’un des pays faisant objet de sanctions. Il a aussi émis son souhait que ces échanges et débats d’idées attirent l’attention des décideurs de la politique internationale sur la question des sanctions et qu’à la lumière du réalisme et de la compréhension des pressions exercées sur les peuples des pays soumis à ces dernières, ces décisions puissent être revues et leur portée évaluée de manière précise et conforme au droit international.

ثم أخذ بعد ذلك الكلمة السيد علي راست بين، رئيس الأكاديمية الجيوسياسية الباريسية، لتقديم الشكر لجميع الحضور في مؤتمر الأكاديمية: حيث وجه شكر خاص للسيد ايمرى دي مونتيسكيو عضو مجلس الشيوخ للترحيب الحار الذي خصصه للأكاديمية. كما أعرب عن شكره لأعضاء السلك الدبلوماسي الحاضرين، بما في ذلك الأميرة سفيرة بلجيكا، وأصحاب السعادة سفراء كل من مملكة البحرين و بنغلاديش و بوليفيا و جورجيا و الكويت و مولدوفا و توغو و السفير والمندوب الدائم لأفغانستان لدى اليونسكو، والسلك الدبلوماسي البرازيل و كندا و الصين و كوريا و مصر و غواتيمالا و العراق و إيران و اليابان و كازاخستان و الموزمبيق و جمهورية التشيك و تنزانيا و رومانيا و روسيا و السودان و سري لانكا وتوغو وتركيا والممثل السامي لحكومة إقليم كردستان ومدير الأمم المتحدة والمنظمات الدولية لحقوق الإنسان والفرانكوفونية.

 

ادلى الرئيس بعد ذلك ببضع كلمات حول موضوع المؤتمر موضحا أن العقوبات تستخدم اليوم بطريقة احادية الجانب ومتعددة الأطراف كوسيلة للضغط على بلدان أخرى. ومع ذلك، فهو يعتقد أن هذه الوسيلة يمكن أن يساء استخدامها في بعض الأحيان لخدمة مصالح سياسية. ويضيف أن هذه العقوبات تتجاوز طاقم مجلس الأمن التابع للأمم المتحدة، بطريقة خارج الحدود الإقليمية و احادية الجانب وذلك على شعوب أخرى. وقال انه أصبح من العاجل النظر فيها ، بفضل الخبراء، مختلف الأبعاد السياسية والاقتصادية والقانونية والإنسانية للعقوبات وضرورة إيجاد حل مناسب لمنع هذه العملية التي تستهدف في الواقع شعوب البلدان الخاضعة للعقوبات .

في السنوات الأخيرة، كانت واحدة من الأهداف المعلنة للعقوبات هي مكافحة انتشار الأسلحة النووية. ومع ذلك، يتساءل الرئيس إذا ما كان في حالة إيران، إنشاء عقوبات واسعة ضد هذا البلد قد أدى الى تعزيز عدم الانتشار النووي أو، على العكس، من خلال ذلك، فإن الدول التي تطبق هذه العقوبات لا يستهدف أغراض سياسية؟

اعلن الرئيس رغبته في ان يركز المؤتمر على القضية الإيرانية كواحدة من الدول الخاضعة للعقوبات. كما أعرب عن أمله في أن يجذب هذا التبادل للأفكار والمناقشات انتباه واضعي السياسات الدولية بشأن قضية العقوبات في ضوء الواقعية وفهم الضغوط على التي تمارس على شعوب البلدان الخاضعة للعقوبات ، استعراض يمكن تقييم هذه القرارات و نتائجها بدقة وبطريقة تتناسق مع القانون الدولي.

Le colloque a été organisé sous forme de deux tables rondes.

وقد نظمت الندوة في شكل مائدتين مستديرتين

La première a été présidée par son Excellence M. Pierre La France, ancien ambassadeur de France en Iran et représentant des Nations Unies en Afghanistan.

الأولى ترأسها سعادة السيد بيير لافرانس، سفير سابق لفرنسا في إيران وممثل الامم المتحدة في افغانستان

Son excellence a tout de suite donné la parole au premier intervenant de la première table ronde, son Excellence M. François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran qui a choisi de traiter le thème: y a-t-il un bon usage des sanctions ?

S.E.M. Nicoulaud pense que la tournure prise par le cas iranien amène à s’interroger une fois de plus sur l’usage des sanctions. Elles ont traditionnellement mauvaise presse en France, où elles sont considérées comme dangereuses, coûteuses, inefficaces. La réalité est plus nuancée, selon l’intervenant. De fait, la cinquième République a eu régulièrement recours aux sanctions, avec un certain nombre de succès. Mais les États-Unis sont sans aucun doute le pays qui a le plus souvent utilisé cet instrument de politique extérieure, ajoute-il. Et, avec la fin de la Guerre froide, il été plus aisé d’avoir recours aux sanctions multilatérales, bénéficiant de la légitimité du Conseil de sécurité. L’ancien ambassadeur de France en Iran déduit de l’histoire des sanctions les conditions favorables au succès. Les sanctions sont par exemple d’autant plus efficaces que leur cible est faible, qu’elle est proche politiquement et culturellement du sanctionneur, et que son système politique est pluraliste. Il ajoute que leurs chances de succès augmentent aussi lorsque leur but est circonscrit et qu’une issue claire est offerte au pays sanctionné. Or ce type d’évaluation est rarement fait au départ d’une politique de sanctions, d’où les fuites en avant et les déboires spectaculaires que retiennent les opinions. Mais quelles que soient les critiques, selon l’Ambassadeur, les sanctions resteront un élément important de l’action internationale, dans une échelle de moyens allant de la production de normes – travail de la diplomatie multilatérale – à l’usage ouvert de la force : travail des armées.

أعطى سعادة السفير لافرانس فورا الكلمة للمتكلم الأول للمائدة المستديرة الأولى، سعادة السيد فرانسوا نيكولو، سفير سابق لفرنسا في إيران، اختار علاج موضوع “هل هناك استخدام حسن للعقوبات؟

يعتقد صاحب السعادة السفير ان الشكل الذي اتخذته الحالة الإيرانية يثير التساؤلات مرة أخرى حول استخدام العقوبات التي لديها تقليديا سمعة سيئة في فرنسا، حيث تعتبر خطيرة ومكلفة وغير فعالة. فالواقع هو أكثر دقة من ذلك، وفقا للمتحدث. في الواقع، استخدمت الجمهورية الخامسة العقوبات بطريقة دورية، مع عدد من النجاحات. لكنه أضاف أن الولايات المتحدة هي بلا شك البلد الأكثر استخداما لهذه الأداة في السياسة الخارجية. ومع نهاية الحرب الباردة، كان من الأسهل استخدام العقوبات المتعددة الأطراف، المتمتعة بشرعية مجلس الأمن.

و هكذا استخلص سفير فرنسا الأسبق في إيران من تاريخ العقوبات الشروط المساعدة في نجاحها. العقوبات هي على سبيل المثال أكثر فعالية إذا كان هدفها منخفض، و كانت قريبة سياسيا وثقافيا من المعتدي ونظامها السياسي يمتاز بالتعددية. ويضيف أن فرص نجاحها تزيد أيضا عندما يكون غرضها محدود و إذا ما تم تقديم حل واضح للبلدان الخاضعة للعقوبات ولكن هذا النوع من التقييم هو نادرا ما يجرى في بداية سياسة العقوبات، و منه التسربات والنكسات المدهشة التي تعتنقها الآراء. ولكن مهما كانت الانتقادات، لا تزال العقوبات عنصرا هاما من العمل الدولي في سلم الوسائل الذي يبدأ من إنتاج المعايير – عمل الدبلوماسية المتعددة الأطراف – الى الاستخدام المفتوح للقوة : عمل الجيوش

Le deuxième intervenant, Thierry Coville, Professeur d’Économie à Négocia a choisi de traiterdes sanctions de l’UE contre le système financier iranien : quelles en sont les bases légales. Afin de faire pression sur l’Iran dans le cadre de son programme nucléaire, l’UE a pris un certain nombre de mesures visant les banques commerciales publiques iraniennes qui sont plus sévères de celles prises par les UN et qui se rapprochent de plus en plus des sanctions financière américaines, a fait observé Thierry Coville. En effet, il a rappelé qu’en juin 2008, le conseil européen a gelé tous les fonds et ressources économiques détenues ou contrôlées par des compagnies iraniennes sur les territoires de l’UE. En plus de ces sanctions ciblées, il ajoute que l’UE a mis en place des sanctions a application plus générale. Depuis octobre 2010 une régulation sur presque tous les transferts de fonds de plus de 10 000 euros en provenance ou vers une personne ou une entité  iranienne doivent être soumis à des mesures de notification et d’autorisation, les banques de l’UE ont l’interdiction d’avoir une relation de correspondance avec les banques iraniennes. En décembre 2012 tous les transferts de fonds entre les banques européennes et les banques iraniennes ont été interdits. En principe, il y a des exceptions, concernant la santé et l’alimentaire mais elles ne sont pas valides car très compliquées pour les banques européennes de faire des transactions avec l’Iran, selon lui. Le professeur Coville s’est  néanmoins interrogé sur la base légale de ces sanctions générales, notamment l’interdiction des transferts de fonds. Il s’appuie à ce propos, sur un certain nombre de décisions de justice qui viennent d’être rendues au Royaume-Uni. Or, il annonce que les sanctions ont été mises en difficulté pour justifier de la notion de lien direct nécessaire avec les autorités nucléaires iraniennes, notamment le recours à l’argument “secret défense”, qui ne correspond pas selon l’orateur, au principe démocratique.

 

اختار المتحدث الثاني، تييري كوفيل، أستاذ الاقتصاد في نيغوسيا، تناول عقوبات الاتحاد الأوروبي ضد النظام المالي الإيراني: ما هي الأسس القانونية. و يلاحظ انه للضغط على إيران في إطار برنامجها النووي، اتخذ الاتحاد الأوروبي عددا من التدابير تستهدف البنوك التجارية الإيرانية المملوكة من الدولة، و هي أكثر صرامة من تلك التي اعتمدتها الأمم المتحدة و تقترب أكثر فأكثر من العقوبات المالية الأمريكية. في الواقع، أشار إلى أنه في جوان يونيو 2008 جمد المجلس الأوروبي جميع الأموال والموارد الاقتصادية التي تمتلكها أو تسيطر عليها شركات إيرانية على أراضي الاتحاد الأوروبي.

و بالإضافة إلى هذه العقوبات المستهدفة، يضيف أن الاتحاد الأوروبي قد وضع عقوبات أكثر عمومية. منذ أكتوبر 2010 تم تنظيم تقريبا جميع التحويلات المالية التي يتعدى مبلغها 000 10 اورو من أو إلى شخص أو كيان إيراني حيث لا بد أن تخضع هذه الأموال إلى إجراءات الإخطار والإذن، و يمنع على بنوك الاتحاد الأوروبي أن يكون لها علاقة مراسلة مع البنوك الإيرانية. في ديسمبر 2012 تم منع جميع عمليات نقل الأموال بين البنوك الأوروبية والمصارف الإيرانية. وقال انه من حيث المبدأ، هناك استثناءات  فيما يتعلق بالصحة والغذاء، ولكنها ليست صالحة لأنه معقد للغاية بالنسبة للبنوك الأوروبية التعامل مع إيران. و بذلك يتساءل البروفيسور كوفيل عن القاعدة القانونية لهذه العقوبات الشاملة، بما في ذلك فرض حظر على التحويلات المالية. استند في هذا الصدد، على عدد من قرارات المحاكم في المملكة المتحدة. حيث أعلن أن العقوبات وضعت في موقف صعب فيما يتعلق بتبرير مفهوم الصلة المباشرة اللازمة مع السلطات النووية الإيرانية، بما في ذلك استخدام حجة “السر الدفاعي” التي لا تتوافق وفقا للمتكلم، ومبدأ الديمقراطية.

Le troisième intervenant, Maître Elie Hatem, avocat, et Professeur à la Faculté Libre de Droit, d’Économie et de Gestion de Paris a parlé des sanctions extraterritoriales et indépendance politique des pays tiers.

Maître Hatem a  mis l’accent sur le terme de « la souveraineté » qui est selon lui, l’expression juridique de l’indépendance des Etats. Elle s’exprime par leur droit inaliénable de s’organiser au niveau interne et d’adopter ainsi leur réglementation librement, par la voie de leurs appareils législatifs ou gouvernementaux (s’agissant des règlements, par exemple, en France). Les sanctions extra-territoriales sont, d’après Monsieur Hatem, des mesures prises par un ou plusieurs Etats, applicables aux acteurs publics ou privés des pays tiers, portant atteinte à leur souveraineté et au principe de la non intervention dans les affaires internes des pays. L’orateur pense que ces mesures sont non seulement illicites car portant atteinte au jus cogens, mais elles traduisent le désordre qui règne dans la société internationale.

تكلم المتحدث الثالث، السيد إيلي حاتم، وهو محام وأستاذ في الكلية الحرة للقانون و الاقتصاد والإدارة بباريس، عن العقوبات المتجاوزة الحدود الإقليمية والاستقلال السياسي للدول

ركز السيد ايلي حاتم على مصطلح “السيادة” الذي قال انه هو التعبير القانوني عن استقلال الدول. وما يعبر عنها هو حقهم غير القابل للتصرف في تنظيم أنفسهم داخليا، وبالتالي اعتماد قواعد بكل حرية من خلال أجهزة تشريعية أو حكومية خاصة بهم (في حالة الأنظمة، على سبيل المثال، بفرنسا). العقوبات خارج الإقليم، وفقا للسيد حاتم، هي تدابير متخذة من جانب دولة واحدة أو أكثر، تطبّق على العاملين في القطاعين العام والخاص في دول أخرى، وهي تمس بالسيادة و بمبدأ عدم التدخل في الشؤون الداخلية للدول. وقال المتحدث انه يعتقد أن هذه الإجراءات ليست فقط غير قانونية بسبب انتهاك القواعد الآمرة، لكنها تعكس اضطراب يعم المجتمع الدولي.

L’intervenant suivant, monsieur Pierre-Emmanuel Dupont, juriste et consultant en droit international public et chargé de cours à la Faculté Libre de Droit, d’Économie et de Gestion de Paris a abordé Le rôle des sanctions dans la mise en oeuvre du régime de non-prolifération nucléaire.

Cette intervention a eu pour objet d’examiner certaines questions juridiques que posent les mesures (ou sanctions) unilatérales prises à l’encontre de certains Etats ou entités. Par mesures unilatérales, on entend des mesures distinctes de celles prises par le Conseil de sécurité des Nations Unies dans le cadre du système dit de sécurité collective de la Charte des Nations Unies. L’un des cas les plus récents, explique monsieur Dupont, est celui des mesures prises à l’encontre de l’Iran par l’Union européenne et ses Etats membres dans le courant de l’année 2012, visant à amener l’Iran à renoncer à un certain nombre d’activités de son programme nucléaire, et qui comportent un embargo étendu sur les importations de pétrole et de gaz iranien (entré en vigueur le 1erjuillet 2012), et le gel des avoirs de la Banque centrale iranienne. Ces mesures, du point de vue du droit international, posent d’abord le problème de leur qualification juridique, dont dépend le régime juridique qui leur est applicable. L’auteur estime que les mesures en question peuvent être qualifiées de contre-mesures. Dès lors, il s’interroge sur le fait de savoir si, en décidant de mettre en œuvre les mesures en question, l’UE et ses Etats membres ont respecté les conditions – tant procédurales que substantielles – du recours aux contre-mesures, telles qu’elles sont précisées dans les Articles sur la responsabilité de l’Etat pour fait internationalement illicite adoptés en 2001 par la Commission du droit international des Nations Unies.

اختار المتكلم التالي، السيد بيير ايمانويل دوبون، محام ومستشار في القانون الدولي العام ومحاضر في الكلية الحرة للقانون و الاقتصاد والإدارة بباريس موضوع دور العقوبات في تنفيذ خطة عدم الانتشار النووي.

درست هذه المداخلة بعض المسائل القانونية التي تطرحها هذه التدابير (العقوبات) من جانب واحد و المتخذة ضد دول أو كيانات معينة. التدابير من جانب واحد هي تدابير منفصلة من تلك التي اتخذها مجلس الأمن التابع للأمم المتحدة في إطار ما يسمى بجهاز الأمن الجماعي لميثاق الأمم المتحدة. ومن بين الحالات الأخيرة، يقول السيد دوبون، هي التدابير المتخذة ضد إيران من قبل الاتحاد الأوروبي والدول الأعضاء فيه في سياق عام 2012، لإقناع إيران في التخلي عن عدد من الأنشطة في برنامجها النووي، والذي يتضمن الحظر الواسع على واردات النفط والغاز الإيرانيين (دخلت حيز التنفيذ في 1 جويلية يوليو 2012) وتجميد أصول البنك المركزي الإيراني. تطرح هذه التدابير، من حيث القانون الدولي، أولا مشكلة وضعها القانوني الذي يتوقف عليه النظام القانوني المطبق عليها. ويرى المؤلف أن هذه التدابير يمكن وصفها بأنها تدابير مضادة. ولذلك، تساءل عن حقيقة ما إذا كان، في اتخاذ قرار تنفيذ هذا النوع من التدابير، قد امتثل فيه الاتحاد الأوروبي والدول الأعضاء للشروط – الإجرائية والموضوعية على حد سواء – لاستخدام التدابير المضادة، مثل ما تم تحديدها في البنود المتعلقة بمسؤولية الدول عن الأفعال غير المشروعة دوليا والمعتمدة في عام 2001 من قبل لجنة القانون الدولي التابعة للأمم المتحدة

 

Le cinquième intervenant, Ali Fathollah-Nejad, chercheur en relations internationales à l’Université de Londres, a analysé les raisons politiques des sanctions.

Sa présentation contraste les motivations prononcées des sanctions imposées contre l’Iran avec les effets observables. Les sanctions économiques sont l’un des instruments préférés de la politique étrangère occidentale. Elles sont généralement présentées comme un moyen diplomatique quasi-pacifique approprié à éviter la guerre d’après le chercheur. Ce dernier donne un l’exemple du cas irakien qui prouve que le problème général reste que les sanctions sont souvent la dernière étape avant une frappe militaire. Autrement dit, des « bombes intelligentes » succèderont aux « sanctions intelligents ».

Selon l’intervenant, les sanctions ne facilitent guère la résolution de conflits, mais contribuent au durcissement des fronts opposants. En fait, les deux côtés voient les sanctions à travers de prismes fondamentalement différents : Pendant que l’Occident comprend les sanctions selon une logique des coûts et bénéfices pour le pays sanctionné, l’Iran les regarde comme un moyen de pression illégitime contre lequel il faut résister. En outre, il y a une affirmation répandue selon laquelle il existe une relation positive entre sanctions et démocratisation. Mais en vérité, en affaiblissant les couches sociales moyennes, l’avance de pouvoir de l’Etat par rapport à la société civile grandit. Cela montre que l’expectation d’un déclenchement de révoltes à cause des sanctions est plutôt chimérique que réelle. Monsieur Fathollah-Nejad conclut que la politique des sanctions est contreproductive à plusieurs échelles (diplomatique et socio-économique). Malgré la nécessité politique d’abolir les sanctions comme instrument d’une politique étrangère judicieux, il reste de nombreux obstacles politiques et institutionnels afin de désintégrer le réseau extrêmement dense du régime des sanctions imposé à l’Iran.

حلل المتكلم الخامس، علي فتح الله نجاد، وهو باحث في العلاقات الدولية في جامعة لندن، الأسباب السياسية للعقوبات

تعرض مساهمته الدوافع المعلنة للعقوبات المفروضة ضد إيران مع تأثيراتها الملحوظة. حيث أن العقوبات الاقتصادية هي واحدة من الأدوات المفضلة للسياسة الخارجية الغربية. وعادة ما يتم تقديمها كأداة دبلوماسية سلمية تقريبا و مناسبة لتجنب الحرب حسب قول الباحث مذكرا بالمثال العراقي الذي يظهر أن المشكلة العامة هي أن العقوبات غالبا ما تكون الخطوة الأخيرة قبل توجيه ضربة عسكرية. وبعبارة أخرى، سوف تعوض “العقوبات الذكية” ب”القنابل الذكية”.

ووفقا للمتحدث، فإن العقوبات لا تسهل حل النزاعات على الإطلاق، بل تساهم في تصلب الجبهات المعارضة. في الواقع، يرى كلا الجانبين العقوبات من خلال زوايا مختلفة جوهريا: في حين يرى الغرب العقوبات من منطق التكاليف والفوائد التي تعود على البلد الخاضع لها، تبدو لإيران وكأنها وسيلة غير شرعية للضغط و لا بد من مقاومتها. وبالإضافة إلى ذلك، هناك تأكيد منتشر أن هناك علاقة إيجابية بين العقوبات والديمقراطية. ولكن في الحقيقة، بإضعاف الطبقات الاجتماعية الوسطى، ينمو تقدم سلطة الدولة على المجتمع المدني.

هذا يدل على أن توقع اندلاع أعمال الشغب بسبب العقوبات هو خيالي وليس حقيقي. يخلص السيد فتح الله إلى أن سياسة العقوبات تأتي بنتائج عكسية على مستويات متعددة (دبلوماسية واجتماعية واقتصادية). وعلى الرغم من الحاجة السياسية لإلغاء العقوبات كأداة حكيمة للسياسة الخارجية ، هناك العديد من العوائق السياسية والمؤسسية لتفكيك شبكة كثيفة للغاية من العقوبات المفروضة على إيران

L’intervention de Matthew Happold, Professeur en Droit International Public à l’Université du Luxembourg, traite des exigences humanitaires relatives à la mise en place des sanctions

Par opposition aux sanctions globales, les sanctions ciblées ou « smart sanctions » devraient être imposées pour éviter de nuire aux innocents, dans une perspective humanitaire nous explique l’intervenant. Mais d’un autre côté, il y avait une croyance selon laquelle des sanctions globales n’étaient pas très efficaces : on jugeait qu’elles nuisaient aux innocents, mais que de leur côté, les responsables étaient épargnés puisqu’en vertu de leurs positions, ils parvenaient à échapper à ces sanctions. L’idée était donc double selon monsieur Happold: éviter les dommages collatéraux tout en frappant fort ceux dont le comportement était à l’origine de situation entraînant les sanctions.
Le professeur Happold reproche toutefois que l’expression « sanctions ciblées » ne soit pas elle-même particulièrement bien précise. Elle semble d’une part se référer à des sanctions qui ciblent des personnes précises, en particulier avec le gel de leurs avoirs financiers et l’édiction d’interdictions de voyager. Mais on l’utilise aussi dans des situations où interviennent en réalité des sanctions sectorielles dans lesquelles des formes particulières d’importation ou d’exportation sont interdites. Il prend un exemple de la première situation qui est celle de l’embargo sur les armes.

يتناول البروفيسور ماثيو هابولد ، أستاذ في القانون الدولي العام في جامعة لوكسمبورغ، الشروط الإنسانية لتنفيذ العقوبات

يفسر هابولد انه على عكس العقوبات الواسعة النطاق أو الشاملة، ينبغي أن تفرض العقوبات الموجهة أو “العقوبات الذكية” لتجنب إيذاء الأبرياء من منظور إنساني. ولكن من ناحية أخرى، كان هناك اعتقاد بأن العقوبات الشاملة لم تكن فعالة جدا: كان يعتقد أنها تضر الأبرياء، ولكن من ناحية أخرى، لا يتأثر بها المسؤولون بما أنه بفضل مكانتهم يستطيعون الهروب من هذه العقوبات. كان للفكرة شقان وفقا للسيد هابولد: تجنب الأضرار الجانبية مع ضرب قوي لأولئك الذين كان  سلوكهم في أصل حالة تؤدي إلى فرض العقوبات

يلوم الأستاذ هابولد مع ذلك،  أن مصطلح “العقوبات الموجهة” غير دقيق للغاية. حيث يبدو من ناحية أنه يشير إلى عقوبات تستهدف أفراد معينين، ولا سيما بتجميد أصولهم المالية ومنعهم من السفر. ولكن يستخدم أيضا في حالات تنطوي على عقوبات قطاعية أين تكون فيها أشكال معينة من الاستيراد أو التصدير محظور. يستند هابولد على مثال من الحالة الأولى المتمثلة في الحظر المفروض على الأسلحة

La deuxième table ronde sur les conséquences et perspectives des sanctions a été présidée par le Recteur Armel Pécheul, Professeur agrégé des Facultés de Droit.

ترأس رئيس الجامعة أرميل بيشول، أستاذ مشارك في كلية الحقوق، المائدة المستديرة الثانية حول آفاق وعواقب العقوبات

Le premier intervenant, son excellence Jean-Pierre Vettovaglia, Ancien ambassadeur de Suisse en France et professeur des universités aborde l’impact et l’efficacité des sanctions

La contribution de l’Ambassadeur Vettovaglia est essentiellement consacrée à l’étude de l’impact et de l’efficacité des sanctions en général et  dans le domaine de la prolifération nucléaire en particulier. Ses considérations s’inspirent des travaux récents du “Targeted Sanctions Consortium” mis au point sous la direction du Professeur Thomas Biersteker du Geneva Institute. Elle a cherché à démontrer la relative inefficacité des sanctions, également en matière de non-prolifération, même si le TNP reste l’un des traités internationaux les plus respectés qui soit dans le domaine du droit international public.

Sa contribution a souligné le fait que les preneurs de sanctions se soucient assez peu de leur impact et de leur efficacité. L’addition de sanctions onusiennes et d’autres unilatérales et multilatérales rend l’ensemble peu lisible et de moins en moins légitime pour ne rien dire de sa  légalité. Ceci n’empêche pas les protestations de bonne foi qui masquent les véritables conséquences socio-économiques et politiques de sanctions que l’on voudrait dorénavant exclusivement ciblées. Les objectifs de non-prolifération en cachent d’autres plus prosaïques. Il est probable que l’évolution du système onusien et le passage à un monde redevenu multipolaire rendent de plus en plus difficile l’application de sanctions coercitives multilatérales  dans le domaine de la non-prolifération. De même, l’interprétation que font les puissances occidentales des articles III et IV du TNP dans le cas de l’Iran risque de devenir plus difficile à soutenir à l’avenir.

تناول أول المتحدثين، جان بييرفيتوفاجليا ، سفير سابق لسويسرا في فرنسا وأستاذ في الجامعة، تأثير وفعالية العقوبات

خصص إسهام السفير فيتوفاجليا، أساسا لدراسة تأثير وفعالية العقوبات بصفة عامة وفي مجال الانتشار النووي على وجه الخصوص. وتستند اعتباراته على الأعمال الأخيرة ل “كونسورتيوم العقوبات المستهدفة” الذي وضع تحت إشراف البروفيسور توماس بيرستيكر بمعهد جنيف. سعى هذا الاخير لإثبات عدم الفعالية النسبية للعقوبات و حتى في ما يخص حظر الانتشار على الرغم من أن معاهدة حظر الانتشار النووي لا تزال واحدة من أكثر المعاهدات الدولية المحترمة في مجال القانون الدولي العام.

وقد أكدت مساهمته أن واضعي العقوبات لا يقلقون كثيرا من أثرها وفعاليتها. وبإضافة عقوبات الامم المتحدة و اخرى احادية الجانب ومتعددة الأطراف اصبح الكل غير واضح جيدا وأقل شرعية شيء فشيء. و يضيف ان هذا لا يمنع الاحتجاجات الحسنة النية التي تحجب العقوبات الاجتماعية والاقتصادية والسياسية الحقيقية التي يراد الآن استهدافها حصرا حيث تخفي أهداف عدم الانتشار اهداف أخرى أكثر إحراجا. فمن المرجح ان تطوير منظومة الأمم المتحدة والانتقال إلى عالم اصبح متعدد الأقطاب جعل من الصعب اكثر فأكثر تطبيق عقوبات قسرية متعددة الأطراف في مجال عدم الانتشار. وبالمثل، يستطيع أن يصبح تفسير القوى الغربية للمادتين الثالثة والرابعة من معاهدة حظر الانتشار النووي بخصوص إيران أكثر صعوبة لقبوله في المستقبل.

Le deuxième intervenant, monsieur Alexander Orakhelashvili, Maître de conférence à la Faculté de droit à l’Université Birmingham a intitulé son intervention l’Implication des sanctions unilatérales sur le système de sécurité collective de l’ONU.

La présentation du Docteur Orakhelashvili a mis l’accent sur les sanctions de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union Européenne contre l’Iran et la Syrie, en termes d’impact sur le mécanisme de sécurité collective de l’ONU. Les sanctions contre l’Iran et la Syrie soulèvent, selon l’orateur, des questions quant à la relation entre les contre-mesures dans le cadre du droit de la responsabilité de l’État et des sanctions comme des mesures de sécurité collective. La présentation de Monsieur Orakhelashvili a mis en évidence ce que chacun de ces types de mesures peut légalement réaliser et l’impact qu’ils peuvent avoir légalement. Cette question se pose au regard du risque du double emploi des efforts de sécurité collective entre l’ONU et l’UE, qui est monté avec des risques d’entrave à l’efficacité des sanctions en infligeant des dégâts sur les populations de l’État ciblé, sans aucune justification adéquate.

عنون المتحدث الثاني، السيد الكسندر أراكشفيلي، محاضر في كلية الحقوق في جامعة برمنغهام، خطابه عواقب العقوبات الاحادية الجانب على نظام الأمن الجماعي للأمم المتحدة.

ركز عرض الدكتور أراكشفيلي على عقوبات الأمم المتحدة والاتحاد الأوروبي ضد إيران و سوريا، من حيث التأثير على آلية الأمن الجماعي للأمم المتحدة. تثير العقوبات ضد ايران و سوريا، وفقا للمتحدث، تساؤلات حول العلاقة بين -التدابير المضادة- بموجب قانون مسؤولية الدولة والعقوبات كتدابير للأمن الجماعي.

أبرزت مداخلة السيد أراكشفيلي ما يمكن أن تؤدى كل هذه الأنواع من التدابير وتأثيرها من الناحية القانونية. هذا السؤال يطرح نفسه في ما يتعلق بخطر ازدواجية جهود الأمن الجماعي بين الأمم المتحدة والاتحاد الأوروبي، والذي يحمل خطر عرقلة فعالية العقوبات عندما يلحق الضرر بشعوب الدول المستهدفة، دون مبرر كاف.

 

L’intervention du Professeur François Géré, Président fondateur de l’Institut français d’analyse stratégique examine le rôle des sanctions dans l’application du régime de la Non Prolifération Nucléaire.

Embargo et sanctions constituent une ancienne stratégie classique où le facteur TEMPS est essentiel. Or, dans le cas de l’Iran Monsieur Géré pense qu’il existe aussi un jeu fondamental avec le facteur temps : la progression du programme nucléaire de l’Iran et la proximité croissante de la disponibilité des matières pouvant servir à des fins militaires. On ne cesse de lire que l’Iran cherche à gagner du temps. Que les adversaires comptent sur les effets des sanctions sur la durée.

Le Professeur Géré souligne que du fait des sanctions et des difficultés bancaires qui en résultent l’Iran perd de l’argent sur les revenus des hydro carbures et doit vendre moins cher. Téhéran doit allonger les délais de paiement. Il existe désormais des accords de « troc » très compliqués par exemple avec l’Inde : hydrocarbures contre blé. Mais la hausse du prix des hydrocarbures depuis 2004 permet au gouvernement iranien de maintenir les revenus sensiblement au même niveau alors que les ventes ont baissé d’environ 25%.

Même si une majorité de pays acceptent de se soumettre (partiellement) aux injonctions des Etats-Unis (Japon, Corée du Sud…), Téhéran trouve encore de nombreux soutiens en Chine, en Inde…

Le paradoxe des sanctions est qu’elles mettent en évidence la dépendance de l’économie Iranienne  à l’égard  des hydrocarbures et fournit un argument en faveur du développement l’industrie nucléaire !

تدرس مداخلة الأستاذ فرانسوا جيري، رئيس و مؤسس المعهد الفرنسي للتحليل الإستراتيجي دور العقوبات في تطبيق مخطط عدم انتشار الأسلحة النووية.

يشكل الحصار والعقوبات استراتيجية كلاسيكية قديمة حيث يعتبر فيه الوقت عامل جوهري. ومع ذلك، في حالة إيران يعتقد السيد جيري أن هناك أيضا لعبة أساسية مع عامل الوقت: تقدم البرنامج النووي لإيران والقرب المتزايد لتوافر المواد التي يمكن استخدامها لأغراض عسكرية. حيث وجد السيد جيري العديد من القراءات التي ترى أن إيران تسعى لتوفير الوقت و أن المعارضين يعتمدون على آثار العقوبات على الزمن.

أكد الأستاذ جيري أن إيران بسبب العقوبات والصعوبات المصرفية الناتجة يفقد الكثير من المال على مدخولات الهيدروكربونات و لا بد ان يبيع بسعر منخفض. كما لا بد على طهران تمديد مواعيد الدفع. هناك الآن اتفاقات “مقايضة” معقدة جدا مع الهند مثلا : الهيدروكربونات ضد القمح. و لكن يسمح ارتفاع أسعار النفط منذ عام 2004 للحكومة الإيرانية بالمحافظة على عائدات في نفس المستوى تقريبا مع تراجع المبيعات بحوالي نسبة 25٪

على الرغم من أن معظم البلدان توافق على الخضوع (جزئيا) الى أوامر من الولايات المتحدة (اليابان، كوريا الجنوبية …)، لا يزال العديد من مؤيدي طهران في الصين والهند

التناقض الذي تسببه العقوبات يتمثل في انها تسلط الضوء على اعتماد الاقتصاد الايراني على النفط وتوفر حجة في صالح تطوير الصناعة النووية

La quatrième intervention, celle de l’Amiral Jean Dufourcq, Rédacteur en chef de la revue Défense nationale, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, s’intitule les effets géostratégiques des sanctions.

Selon l’Amiral Jean Dufourcq, il apparaît de plus en plus fortement que le mécanisme des sanctions internationales contre l’Iran fragilise le système international dans son ensemble. Loin d’accentuer une fracture entre la population et le régime, elles renforcent celui-ci et met à mal les stratégies de puissance des pays émergents et des BRIC qui ne se satisfont pas du statu quo voulu par les Occidentaux au détriment de leur dynamisme stratégique. Trois aspects fondamentaux sont à retenir du point de vue de l’Amiral:

– Le jeu apparaît fortement biaisé et ne correspond pas à une volonté authentique de négociation à partir d’une contrainte raisonnable ;

– la pression collective est une stratégie qui peut être contournée par la cible dans le contexte actuel de diversification des soutiens à l’Iran et de l’unilatéralisme américain ;

– les sanctions contre l’Iran telles qu’elles sont appliquées posent un réel problème de gouvernance du système international.

Appeler de ses vœux une nouvelle façon de négocier est d’autant plus réaliste et envisageable, que le régime iranien semble aujourd’hui disposé à ce que j’appellerais une coopération froide minimale avec l’ensemble des négociateurs.

المداخلة الرابعة، القاها الأميرال جان دوفورك، رئيس تحرير مجلة الدفاع الوطني و مدير البحوث في معهد للبحوث الاستراتيجية للمدرسة العسكرية،  بعنوان الآثار الجيواستراتيجية للعقوبات

وفقا للأدميرال دوفورك، يبدو أن آلية العقوبات الدولية ضد إيران تضعف النظام الدولي ككل أكثر فأكثر. فإنها بعيدا عن تعزيز الفجوة بين الشعب و النظام، تعزز النظام وتضعف استراتيجيات القوة للبلدان الناشئة ودول بريك (البرازيل و روسيا و الهند و الصين) الذين يبدون خيبتهم بخصوص الوضع الراهن الذي يسعى إليه الغرب على حساب ديناميكيهم الإستراتيجية . ثلاثة جوانب أساسية هي ذات الصلة من وجهة نظر الأميرال:

– تبدو اللعبة متحيزة بقوة ولا تعكس رغبة حقيقية في التفاوض انطلاقا من قيود معقولة؛

– الضغط الجماعي هي استراتيجية  يمكن تفاديها بواسطة الاستهداف في السياق الحالي المتميز بتنويع الدعم لإيران و بأحادية الولايات المتحدة ؛

– العقوبات ضد إيران كما هي مطبقة تطرح مشكلة حقيقية للحكم في النظام الدولي

– دعوة للترحيب بوسيلة جديدة من التفاوض هي أكثر واقعية وقابلة للتنفيذ، خاصة وأن النظام الإيراني يبدو الآن على استعداد لما يمكن أن يسميه تعاونا باردا أدنى مع كل المفاوضين

Le cinquième intervenant, Ali Reza Jalali,Chercheur de droit constitutionnel Eurasie et Centre d’étude méditerranée en Italie aborde les sanctions et l’origine des changements sociaux des pays ciblés : le cas iranien.


C
ompte tenu de l’importance du pétrole dans l’économie de l’Iran, Ali Reza Jalali pense que les sanctions ont un effet négatif sur le pays, surtout sur le court terme. Le principal effet est la dévaluation de la monnaie locale, puis la forte hausse de l’inflation, actuellement autour de 30%. Cela s’est traduit selon l’orateur, par une hausse des prix, qui a causé beaucoup de problèmes, en particulier pour les classes moyennes et pauvres et pour les employés iraniens, mais a profité aux familles les plus riches et certains cercles de la classe moyenne, grâce à la spéculation financière.

En fait, l’Iran, explique Reza Jalali, ne peut effectuer des transactions bancaires internationales, ou même s’il peut le faire, c’est dans de très mauvaises et difficile conditions. Les sanctions ne sont pas en train d’«enseigner» quelque chose, mais poussent des politiques à promouvoir l’autosuffisance dans le secteur de l’énergie. Sans le secteur pétrolier, l’Iran perd sa principale source de revenus du pays. D’un autre côté, Téhéran est contraint de chercher une alternative au pétrole et l’énergie nucléaire afin de survivre, il est donc candidat historique. Le peuple iranien alors, malgré les difficultés en matière de sanctions, comprend l’irrationalité de ces dernières, ajoute-il, ce qui a provoqué un sentiment d’injustice généralisée, mais elle a entraîné une augmentation de la haine contre les arrogantes puissances internationales, directement responsables de ces sanctions économiques injustes. Cette situation crée uniquement la haine dans la société iranienne, et non pas contre le régime iranien, mais contre les Etats-Unis et certains gouvernements européens.

ناقش المتحدث الخامس، علي رضا جلالي، باحث في القانون الدستوري في أوراسيا و في مركز الدراسات المتوسطية في إيطاليا موضوع العقوبات وأصل التغيير الاجتماعي في البلدان المستهدفة: حالة إيران.

نظرا لأهمية النفط في اقتصاد إيران يعتقد علي رضا جلالي أن العقوبات سيكون لها تأثير سلبي على البلاد، وخاصة على المدى القصير. و قال ان الأثر الرئيسي هو انخفاض قيمة العملة المحلية وارتفاع حاد في معدلات التضخم، البالغ في الوقت الراهن حوالي 30٪. وقد انعكس ذلك وفقت للمتحدث، بارتفاع في الأسعار والذي قد يسبب العديد من المشاكل ، وخاصة بالنسبة للطبقات المتوسطة والفقيرة والموظفين الإيرانيين ولكن استفادت أغنى الأسر وبعض دوائر الطبقة الوسطى من ذلك، وهذا بفضل المضاربات المالية.

في الواقع ، يقول رضا جلالي، لا يمكن لإيران أن تجري معاملات مصرفية دولية، أو حتى إذا ما في وسعها اجراء مثل هذه المعاملات، فإنها تتم في ظروف سيئة وصعبة للغاية. فالعقوبات لا “تعلم” اي شيء، ولكنها تدفع السياسات إلى تعزيز الاكتفاء الذاتي في مجال الطاقة. وأضاف انه بدون القطاع النفطي، تفقد إيران المصدر الرئيسي للدخل في البلاد. من ناحية أخرى، لقد أجبر هذا البلد على إيجاد بديل للنفط والطاقة النووية من أجل البقاء على قيد الحياة، لذلك فهو مرشح تاريخي. يفهم الشعب الإيراني إذن على الرغم من الصعوبات في فرض العقوبات، لاعقلانية هذه التدابير مما تسبب في انتشار الشعور بالظلم، لكنه أدى إلى زيادة الكراهية ضد القوى الدولية المتغطرسة المسؤولة مباشرة عن هذه العقوبات الاقتصادية الظالمة. وهذا يخلق فقط الكراهية في المجتمع الإيراني، ليس ضد النظام الايراني، بل ضد الولايات المتحدة وبعض الحكومات الأوروبية

Pierre Berthelot, enseignant-chercheur associé à l’IFAS et à l’IPSE traite dans son intervention des Effets des sanctions sur l’économie des pays ciblés

Lorsque la diplomatie semble avoir échoué et que le recours à la force parait difficile, disproportionné ou impossible, l’arme des sanctions, principalement d’ordre économiques devient, selon monsieur Berthelot, la modalité essentielle des relations entre certaines puissances et les pays qu’elles considèrent comme les perturbateurs du système international, en particulier lorsqu’ils disposent de l’arme nucléaire ou qu’ils sont réputés vouloir l’acquérir.  Pourtant, l’expérience prouve jusqu’ici que si les sanctions ont toujours un impact plutôt négatif sur l’économie de ces Etats, elles ne sont cependant pas suffisantes pour les affaiblir de façon décisive. Ces pays « rebelles » parviennent progressivement à mettre en place une économie « de résistance » qui tend vers l’autosuffisance et privilégie le troc, explique Monsieur Berthelot. Pire, il argue que les sanctions renforcent en général politiquement les régimes en place qui accroissent parallèlement leur contrôle sur les ressources produites qu’ils redistribuent ensuite à une population qui voit ses conditions de vie se détériorer à l’inverse de ses dirigeants ou de leurs obligés.

تحدث بيير بيرتيلو، باحث و محاضر في ايفاس و يبس،  عن آثار العقوبات على اقتصاد البلدان المستهدفة

عندما يبدو أن الدبلوماسية قد فشلت وأن استخدام القوة من الأمر الصعب، أو من المستحيل أو من غير المناسب، يصبح سلاح العقوبات، خاصة ذات الطبيعة الاقتصادية وفقا للسيد بيرتيلو، الوسيلة الرئيسية للعلاقات بين بعض القوى والدول التي يعتبرونها مشوشة النظام الدولي، وخاصة عندما يكون لديهم أسلحة نووية أو معروفون برغبتهم في الحصول عليها. وبالرغم من ذلك، أظهرت التجربة حتى الآن أنه إذا كانت العقوبات لا يزال لها تأثير سلبي على اقتصاد هذه الدول، فهي مع ذلك لا تكفي لإضعافها بطريقة حاسمة. و يشرح السيد بيرتيلو انه بإمكان هذه البلدان “المتمردة”  أن تطور تدريجيا اقتصاد “مقاومة”  يميل نحو الاكتفاء الذاتي و يفضل المقايضة. أسوأ من ذلك، إن العقوبات عموما تعزز سياسيا الأنظمة التي تنمي بالتوازي سيطرتها على موارد تم إنتاجها ثم إعادة توزيعها على شعب يرى ظروفه المعيشية تتدهور على عكس القادة أو من ممنونيهم.

Monsieur Christophe Reveillard,responsable des recherches à l’Université de la Sorbonne et au CNRS vient conclure ce colloque international par une synthèse d’extrême richesse qui rappelle les principales thématiques des différents intervenants et les réponses apportées par ces derniers. Le fil rouge de ce colloque dit-il, c’est l’inadéquation des sanctions internationales avec les objectifs affichés. En reprenant les propos du sénateur de Montesquiou, du président Rastbeen et de bien d’autres, il annonce que faire souffrir la population iranienne renforce à la fois, son unité intérieure vis-à-vis de l’extérieur et sa volonté majoritaire d’atteindre la capacité nucléaire. c’est donc une mise en doute de l’efficacité réelle des sanctions. Le professeur Reveillard insiste aussi; comme un bon nombre d’intervenants, sur le caractère inégalitaire dans la détermination de ceux qui peuvent avoir la puissance nucléaire réservée aux cinq membres du conseil de sécurité, avec quelques exceptions; dont le cas  israélien présente un autre fil rouge de ce colloque. Ensuite, les sanctions ont été décidées de manière non démocratique, hors débat et une grande incohérence dans les décisions avec le recours à des arguments généraux, ajoute-il. D’autant que l’atteinte aux droits de l’homme, qui est le frein ultime et la limite des sanctions, a été confirmée sans que la communauté internationale ne daigne réagir en conséquence. En effet, en reprenant l’exemple du professeur Coville, quand une inflation atteint plus de 40 % il y a une atteinte directe à la capacité économique ou même de survie d’une partie de la population. Il y a de ce fait, un saut qualitatif et même quantitatif sans justification apparente dans l’application des sanctions notamment par l’UE. Au niveau juridique, le professeur Reveillard reprend le terme de “pollution” du droit international publique par une hégémonie américaine sur l’esprit de décision du système international comme le dit Maître Hatem, et par ce caractère exorbitant du droit commun qui se traduit dans les sanctions extraterritoriales. L’erreur de la voie choisie est sans équivoque d’après l’orateur. La question est posée d’une nécessité d’une nouvelle gouvernance de négociations internationales. En somme, Monsieur Reveillard souligne la qualité des questions et observations de la salle qui ont enrichi cette belle substance commune des différentes communications et la pertinence des remarques émises par ce colloque qui est sans équivalent dans la scène scientifique internationale et française, comme l’ont fait remarquer beaucoup d’intervenants.

اختتم السيد كريستوف ريفيار، رئيس قسم الأبحاث في جامعة السوربون و في  س ان ار سي، هذا المؤتمر الدولي بتوليف مدقع ذكّر فيه بالمواضيع الرئيسية لمختلف المتحدثين وبالأجوبة التي قدموها. قال البروفيسور أن السلك الأحمر للمؤتمر هو عدم تناسب العقوبات الدولية مع الأهداف المعلنة.  و أضاف مثل السيناتور دي مونتيسكيو و الرئيس راست بين وغيرهم، أن الحاق الضرر بالشعب الإيراني يعزز وحدته الداخلية ضدّ العالم الخارجي و رغبة أغلبيّته في تحقيق القدرة النووية. لذلك هو يشكّك في فعالية العقوبات.

أصر السيد ريفيار أيضا مثل عدد لا بأس به من المداخلين على الطبيعة غير المتكافئة في تحديد من يمكن أن يكون لديهم الطاقة النووية المخصصة للأعضاء الخمسة لمجلس الأمن، مع وجود استثناءات قليلة بما في ذلك الاستثناء الإسرائيلي الذي يعرض موضوع أحمر آخر لهذا المؤتمر. وأضاف انه بعد ذلك تم تقرير العقوبات بطريقة غير ديمقراطية دون نقاش و بغياب تناسق كبير في القرارات مع استخدام حجج عامة.

خصوصا أنه حدث تعدي على حقوق الإنسان والذي هو الفرامل و الحد النهائي للعقوبات، و لكن دون أن يجيب المجتمع الدولي لذلك. في الواقع، بتذكير مثال الأستاذ كوفيل، عندما يبلغ معدل التضخم أكثر من 40٪ هناك مساس مباشر بالقدرة الاقتصادية أو حتى القدرة على البقاء لجزء من السكان.

وبالتالي فإن هناك نقلة نوعية وكمية حتى من دون مبرر واضح في تطبيق العقوبات من قبل الاتحاد الأوروبي على وجه الخصوص.

على الصعيد القانوني، يذكر البروفيسور ريفيار مصطلح “تلوث” القانون الدولي العام من قبل الهيمنة الأمريكية على منطق الحسم للنظام الدولي كما قال سيد حاتم، وبسبب الطبيعة الباهظة من القانون المشترك الذي يظهر في العقوبات التي تتجاوز الحدود الإقليمية . الخطأ في المسار المختار هو امر واضح من وجهة نظر المتحدث. والسؤال مطروح حول الحاجة إلى حوكمة جديدة من المفاوضات الدولية.

وباختصار يسطر السيد ريفيار نوعية الأسئلة والتعليقات من الحضور و التي أثرت هذه المادة الجميلة المشتركة من مختلف الاتصالات وأهمية التعليقات التي أدلى بها المؤتمر والتي لا يوجد لها معادل في الساحة العلمية الفرنسية و الدولية، كما أشار الى ذلك العديد من المداخلين.

 

SOURCE

Site web de l’Académie de Géopolitique de Paris.

 

ENGLISH

This is a summary of the first international conference held in Europe on the issue of economic sanctions at which Ali Fathollah-Nejad made a presentation on the political reasons for imposing sanctions. Organized by the Paris Academy of Geopolitics (Académie de Géopolitique de Paris), the conference took place at the French Senate, with the participation of economic and legal experts, former UN Secretary-General Boutros-Ghali and three former European (two French and one Swiss) ambassadors to Iran.

Der Sinn und Unsinn von Sanktionen

Seit Monaten versucht der Westen, den Iran durch Sanktionen zu mehr Transparenz beim Atomprogramm zu zwingen. Der Erfolg blieb bisher aus. Kritiker fordern daher ein Ende der Sanktionspolitik.

Welchen Zweck verfolgt das iranische Atomprogramm? Diese Frage treibt die internationale Gemeinschaft seit Jahren um. Strebt der Gottesstaat nach Atomwaffen? Oder soll man den Beteuerungen der iranischen Regierung glauben, dass es ausschließlich um die zivile Nutzung der Atomenergie geht? Niemand im Westen kann die Frage sicher beantworten. Seit die Internationale Atomenergieorganisation (IAEO) 2006 Zweifel an der ausschließlich zivilen Nutzung des iranischen Atomprogramms im UN-Sicherheitsrat angemeldet hat, will die internationale Gemeinschaft eine Antwort erzwingen. Das Mittel der Wahl: Sanktionen.
Hartes Sanktionsregime
In mehreren Beschlüssen der Europäischen Union und in Abstimmung mit den USA wurden die Sanktionen 2012 erheblich verschärft. Die Bundesrepublik Deutschland verfolgt bei ihrer Sanktionspolitik wie die EU und die USA einen “doppelten Ansatz”, den das Auswärtige Amt auf seiner Internetseite wie folgt erläutert: “Einerseits wird Iran eine umfassende Kooperation angeboten, für den Fall, dass er in der Frage seines Nuklearprogramms mit der Weltgemeinschaft kooperiert. Andererseits sollen Sanktionen den Iran zum Einlenken in der Nuklearfrage bewegen, solange er nicht kooperiert.” Die 2012 beschlossenen Sanktionen sind wesentlich drastischer und umfassender als alle vorherigen. Sie betreffen den Finanzbereich, schließen ein Öl- und Erdgasembargo mit ein, sowie lange Listen wichtiger iranischer Persönlichkeiten, Unternehmen und Institutionen, deren Bewegungsfreiheit international eingeschränkt wird. Die Bundesregierung betont immer wieder, dass sich die Maßnahmen nicht gegen die iranische Zivilbevölkerung richten. Tatsächlich hat sich die Wirtschaftslage im Iran in den letzten Monaten dramatisch verschärft. Die Inflation steigt rasant, die Landeswährung, der Rial, hat 30 Prozent seines Werts eingebüßt, Lebensmittel wie Hühner- und Rindfleisch sind für die meisten Menschen unerschwinglich geworden. Regelmäßig kommt es bei lebensnotwendigen Medikamenten zu Engpässen. “Die ganze Bevölkerung leidet unter den Sanktionen.” Zu diesem Schluss kommt eine Studie der Dubai Initiative, ein Gemeinschaftsprojekt der Dubai School of Government (DSG) und der Harvard Kennedy School (HKS).
Kein Einlenken in Sicht
Trotz der Sanktionen hat der Iran bis heute keinerlei Zugeständnisse gemacht. Die jüngsten Atomgespräche im Frühjahr 2013 sind, wie alle Atomgespräche zuvor, ergebnislos geblieben. Der außenpolitische Sprecher der Unionsfraktion im Bundestag, Philipp Mißfelder (CDU), war im Vorfeld noch vom Erfolg der Sanktionen überzeugt und sagte im Deutschlandfunk: Der Westen hätte viel früher strenger auftreten müssen. Das Gegenteil ist der Fall, sagen Kritiker. Der deutsch-iranische Politologe Ali Fathollah-Nejad ist der Ansicht, dass Sanktionen eine Lösung des Konflikts behindert haben, da sie die Fronten verhärteten, “denn der Machtvorsprung des Regimes gegenüber der Zivilgesellschaft wächst”. Die Sanktionen träfen die Mittelschicht, die das Rückgrat des inländischen Widerstands gegen die Regierung bildet, viel härter als die herrschende Clique. In der Folge würde das Regime an Macht gewinnen und die Opposition an Einfluss verlieren. Nicht zuletzt ist Fathollah-Nejad überzeugt, dass der Westen und der Iran verschiedene Perspektiven haben. “Der Westen denkt entlang von Kosten-Nutzen-Kalkulationen. Die Iraner sehen Sanktionen demgegenüber als illegitimes Druckmittel, gegen das man Widerstand leisten muss.” Während der Westen also davon ausgeht, dass es einen Punkt gibt, an dem der Iran einknickt, erhöht der Druck tatsächlich die Widerstandsfähigkeit des Iran.
Das Problem der gezielten Sanktionen
Sanktionen erfüllen aber nicht nur nicht ihren Zweck, sondern treffen nach Ansicht vieler Kritiker die Falschen. Die Bevölkerung hat es doppelt schwer, denn sie leidet unter dem Regime und den Sanktionen. Ein Beispiel dafür ist der Irak. In den neunziger Jahren verursachten die Sanktionen gegen das Land eine humanitäre Katastrophe, ohne die Machthaber zu Fall zu bringen. In der Folge haben eine Vielzahl von Experten Konzepte für sogenannte “kluge” oder “gezielte” Sanktionen vorgelegt. Ziel dieser Konzepte war es, Sanktionen als ein wichtiges Zwangsmittel zur Sicherung des Friedens, die in der UN-Charta (Kapitel 7, Artikel 41) vorgesehen sind, zu erhalten. Ungezielte Sanktionen, die ganze Bevölkerungen ins Elend stürzten, sind nämlich nur schwer mit dem Völkerrecht vereinbar und sollten der Vergangenheit angehören. Im Falle des Iran, wo weitgehende Wirtschaftssanktionen jetzt wieder vor allem das Volk treffen, kann man aber kaum von gezielten Sanktionen sprechen. “Im Fall von Iran muss man davon ausgehen, dass die momentanen Sanktionen nicht mit dem Völkerrecht zu vereinbaren sind, weil sie de facto das soziale Gefüge ins Visier nehmen”, sagt Fathollah-Nejad. Lösungsansätze verzweifelt gesucht Wie könnte ein Ausweg aussehen, der beiden Seiten eine akzeptable Lösung böte? Das konservative Internationale Institut für Sicherheitsstudien (INSS) der Universität Tel Aviv kommt in seiner jüngsten Studie zu dem Ergebnis, dass die Sanktionen gegen den Iran noch nicht schmerzhaft genug seien. Da der Iran immer noch nicht eingelenkt habe, sei eine Erhöhung des Drucks die logische Konsequenz. Niema Movassat, der für die Partei Die Linke im Bundestag sitzt, hat sich mehrfach zu den Sanktionen gegen den Iran geäußert. “Ich lehne die Sanktionen gegen den Iran ab!” Er fordert ein grundsätzliches Umdenken: “Meiner Ansicht nach müsste der Westen den ersten Schritt gehen.” Das bedeutet: Ein Ende der Sanktionen sowie Sicherheitsgarantien für alle Staaten in der Region. Längerfristig müssen die Doppelstandards bei der Nutzung der Atomenergie unbedingt beendet werden. Zum Beispiel müssten Pakistan und Israel, die beide anders als der Iran dem Atomwaffensperrvertrag nie beigetreten sind, aber im Gegensatz zum Iran Atomwaffen besitzen, nuklear abrüsten. “Wir müssen auch den Iran trotz seines menschenverachtenden Regimes endlich nach internationalem Recht behandeln.” Wenn dies geschähe, stiegen auch die Chancen auf einen innenpolitischen Wandel im Iran selbst.

 

SOURCE

IN ENGLISH This is an article by “DW (Deutsche Welle)”, the international German media outlet, for which Ali Fathollah-Nejad has been interviewed on the issue of Iran sanctions, namely on the political (conflict resolution), socio-economic and legal dimensions.

Iran’s Civil Society Grappling With a Triangular Dynamic

 

SOURCE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Iran’s Civil Society Grappling with a Triangular Dynamic[pdf], in: Aarts, Paul & Cavatorta, Francesco (eds.) Civil Society in Syria and Iran: Activism in Authoritarian Contexts, Boulder, CO: Lynne Rienner, pp. 39–68.

Praise

Sir Richard Dalton (Associate Fellow, Middle East and North Africa Programme, Chatham House, Royal Institute of International Affairs, London & UK Ambassador to Iran, 2003–6):

“I agree with [the] analysis and conclusions […] which is a depressing conclusion for the fate of civil society”

Editors in Jadaliyya interview:

“of particular relevance is the insight being delivered by Ali Fathollah-Nejad (“Iran’s Civil Society Grappling with a Triangular Dynamic”) on the nefarious effects of the international sanctions on Iran’s civil society. He convincingly shows that economic sanctions widen the gap between the authoritarian state and civil society, cementing and even boosting existing power configurations while hollowing out social forces indispensable to a process of democratization.”

From the introduction (“Civil Society in Syria and Iran”) by the editors

“The contributions by Line Khatib in Chapter 2 [“Syria’s Civil Society as a Tool for Regime Legitimacy”] and Ali Fathollah-Nejad in Chapter 3 [“Iran’s Civil Society Grappling With a Triangular Dynamic”] provide a sophisticated analysis of how the international dimension and domestic factors interact to not only shape the power structures of the regimes and their legitimizing ideologies but also reveal how such a dynamic interaction partly explains how civil society actors respond and operate. […] Fathollah-Nejad’s chapter on Iran focuses on the role of the international community in shaping activism. Iran traditionally had a rather lively civil society and the revolutionary spirit has always called for greater mobilization on the part of citizens. Over the last decade, however, Iran has become the focus of international attention as the country became a much more prominent regional actor. The nuclear issue and the support of Islamist organizations such as Hamas and Hizbullah have heightened significantly the tensions with the West. These international dynamics have considerable domestic repercussions, and Fathollah-Nejad argues that they are crucial in structuring activism in Iran.” (pp. 11-12)

Book description

What are the dynamics of civic activism in authoritarian regimes? How do new social actors—many of them informal, “below the radar” groups—interact with these regimes? What mechanisms do the power elite employ to deal with societal dissidence? The authors of Civil Society in Syria and Iran explore the nature of state-society relations in two countries that are experiencing popular demands for political pluralism amid the constraints of authoritarian retrenchment.

About the editors

  • Dr. Paul Aarts is senior lecturer in international relations at the University of Amsterdam. He is co-founder of ZemZem, a Dutch magazine focusing on the Middle East and North Africa, and co-author of Saudi Arabia in the Balance: Political Economy, Society, Foreign Affairs.
  • Dr. Francesco Cavatorta is senior lecturer in the School of Law and Government, Dublin City University. His publications include Civil Society and Democratization in the Arab World and The International Dimension of the Failed Algerian Transition.

Reviews (excerpt)

Max Weiss (Elias Boudinot Bicentennial Preceptor and Assistant Professor of History and Near Eastern Studies at Princeton University) in Syrian Studies Association Bulletin, Vol. 18, No. 2 (2013):

“Ali Fathollah-Nejad argues that Iranian civil society has been placed in a state of siege (63), caught between an authoritarian regime, on the one hand, and external factors—including a hostile geopolitical environment and crippling economic sanctions—that limit their capabilities, on the other hand.”

Stephan Giersdorf (Lecturer, Institute of Political Science, Heidelberg University, Germany) in Democratization, Vol. 20, No. 7 (August 2013), pp. 1-3:

“Overall, the volume is a useful contribution to an expanding focus of scholarly endeavour, one which aspires to unravel the dynamics of civil society activism within a seemingly unfavourable authoritarian context. […] Ali Fathollah-Nejad shows for the Iranian case that international sanctions on the regime had a counterproductive effect with regard to the development of vocal civil society groups by indirectly reducing the space of democratic activism. […] analysts interested in civil society actors in Syria and Iran will benefit from the book.”

Dr. Said Rezaeiejan (Political Science, Faculty of Social and Behavioural Sciences, University of Amsterdam) in: ZemZem: Tijdschrift over het Midden-Oosten, Noord-Afrika en islam (The Netherlands), 2013, No. 2, pp. 92-96:

“Interessant in geval van Iran is het onderzoek van de Iraanse promovendus Ali Fat[h]ollah-Nejad. In zijn bijdrage ‘Iran’s Civil Society as a Tool for Regime legitimacy’ [sic] laat hij zien hoe internationale sancties tegen het land de kloof tussen het bewind en de civil society vergroten en hoe de staat de leemte vult door de eigen GONGOS. De door het Westen ingestelde ‘smart sanctions’ blijken helemaal niet smart te zijn en hebben een averechtse werking. Ze maken de autoritaire staat sterker. Fat[h]ollah-Nejad laat de negatieve rol van de sancties overtuigend zien aan de hand van empirische voorbeelden met betrekking tot Iraanse vrouwen- en studentenorganisaties en arbeidersvakbonden.
De negatieve rol van de sancties op Iraanse studenten in en buiten Iran is noemenswaardig. Aan de ene kant worden wetenschappelijke artikelen van Iraanse studenten in Iran niet meer in ‘peer-reviewed journals’ geplaatst en wordt hun de toegang tot academische online bladen onmogelijk gemaakt. Dit beleid zorgt voor een negatieve beeldvorming over het Westen onder academici. In hun ogen maakt het Westen geen onderscheid tussen wetenschap en politiek. Iraanse studenten die in het buitenland studeren ondervinden op een andere manier de gevolgen van de sancties; hun visa worden vaak niet verlengd en ze kunnen geen financiële transacties doen omdat het Iraanse bankensysteem als gevolg van de laatste ronde van sancties uitgesloten is van het internationale betalingsverkeer. Ook krijgen Iraanse hoogleraren geen of met veel moeite visa om conferenties in de EU dan wel de VS te kunnen bijwonen. Bovendien heeft de instorting en de devaluatie van de Iraanse Rial ervoor gezorgd dat studeren in het buitenland voor veel families onbetaalbaar is geworden. Deze devaluatie is een directe gevolg van de crisis van de Iraanse economie wat het gevolg is van de sancties.”

Review by John Waterbury in Foreign Affairs, March/April 2014.

Dr. Jubin M. Goodarzi (Professor of International Relations, Webster University, Geneva, Switzerland) in Perspectives on Politics, Vol. 12, Issue 2 (June), pp.  506-508:

“Rich with information and analysis on the various aspects and effects of authoritarianism in Syria and Iran […]. Indispensable and highly recommended for those who study the Middle East and follow the literature on authoritarianism in general.”

CITED IN:

David Lewis [Department of Peace Studies, University of Bradford, UK] (2013) “Civil Society and the Authoritarian State: Cooperation, Contestation and Discourse“, Journal of Civil Society, Vol. 9, Issue 3, pp. 325-340.

»Den Chinesen auf dem Silbertablett serviert«

 

Politikwissenschaftler Ali Fathollah-Nejad über Gewinner und Verlierer der westlichen Sanktionspolitik gegenüber dem Iran – und warum diese Teherans Atomprogramm stetig weiter voranschreiten lässt.

Fidel Castro hat insgesamt elf amerikanische Präsidenten überlebt, obwohl die USA schon vor 53 Jahren ein Embargo gegen Kuba verhängten. Eignet sich dieses historische Beispiel als Beweismittel gegen die Wirksamkeit von Sanktionen.

Das kubanische, wie übrigens auch das irakische Beispiel, entspricht zumindest den empirischen Erkenntnissen der Sanktionsliteratur, wonach Embargos die Lebensdauer autoritärer Regime eher verlängern als verkürzen. Diese Herrschaftsstabilisierung rührt daher, dass Sanktionen in der Regel die einfache Bevölkerung treffen, während die Herrschenden in der Lage sind, die Sanktionskosten zu externalisieren. Somit erhöht sich der Machtvorsprung des Staates gegenüber der Gesellschaft. Aber das Beispiel Kuba zeigt doch eine weitere wichtige Parallele zum Fall Islamische Republik: Diese größtenteils ideologisch geprägten Staaten sehen ein Einlenken gegenüber Sanktionen als Zeichen der Kapitulation und proklamieren daher das Ausharren dagegen, propagandistisch als Widerstand verkauft, als einzig gangbaren Weg – ganz egal, wie hoch der Preis ist.

Seit über 30 Jahren verhängt der Westen gegenüber der Islamischen Republik Iran Sanktionen, die in der jüngsten Zeit drastisch verschärft wurden. Welche Auswirkungen haben diese auf die bürgerliche Mittelschicht, also jene gesellschaftliche Gruppe, die sich für demokratische Reformen einsetzt?

Darin liegt eines der eklatantesten Widersprüche der westlichen Sanktionspolitik. Jene Gruppen, denen der Westen die Rolle des Fahnenträgers einer ihm gegenüber freundlich gesinnten Demokratie zugesprochen hat, leiden am massivsten unter den Sanktionen. Daher stellt sich die Frage nach den längerfristigen Folgen dieser Politik, die auch zu einer tiefe Enttäuschung gegenüber dem harten Sanktionskurs Europas geführt hat.

Die jüngsten Sanktionen des Westens werden mit Irans Griff nach der Atombombe begründet. Hat das den Fortschritt des Nuklearprogramms signifikant verändert?

Irans Atomprogramm wurde nach Verhängung der lähmenden Sanktionen im Jahr 2006, im Vergleich zum Zeitraum davor, quantitativ erheblich ausgebaut. Ein Beispiel nur: Damals hatten wir es mit 1000 Zentrifugen zu tun, 2012 mit dem Zehnfachen. Somit kann nicht die Rede davon sein, dass das offizielle Sanktionsziel erreicht wurde. Denn auch hier spielt die oben genannte Trotzreaktion eine zentrale Rolle: Wenn der Westen unser Recht auf ein Atomprogramm streitig machen will, dann werden wir umso verbissener auf dieses Recht pochen. Die Frage nach der Fähigkeit zum Atombombenbau jedoch ist eine politische und hat nichts mit Sanktionen an sich zu tun. Das Problem besteht eher darin, dass Sanktionen integraler Bestandteil der westlichen Erpressungspolitik im Nuklearstreit sind und als solche ein ungeeignetes Mittel sind, um egal welche Politikänderung Irans herbeizuführen.

Welche kulturellen Auswirkungen haben die Sanktionen auf Iran? Bewegt sich die iranische Gesellschaft mental nun eher in Richtung Osten?

Es ist zumindest eine vom Westen aufgezwungene mentale, aber auch materielle Orientierung gen Osten. Da vielen Iranern der Weg in den Westen verbaut wird, sei es durch eine willkürliche Visumspolitik oder durch finanzielle Hürden infolge des auch sanktionsbedingten Verfalls der iranischen Währung, steigt die iranische Emigration in den asiatischen Raum, wie zum Beispiel nach Malaysia.

Hat sich durch die Sanktionen der chinesische Einfluss im Iran verstärkt – und kann er die durch die Sanktionen entstandenen ökonomischen Schäden aufheben?

Der europäische Rückzug unter amerikanischem Druck hat Iran den Chinesen auf dem Silbertablett serviert – wofür die Chinesen übrigens sehr dankbar sind. Die wirtschaftliche Präsenz Chinas im Iran ist flächendeckend: Vom Ausbau der Teheraner Metro bis hin zu Explorationsrechten in den Öl- und Gasfeldern des Persischen Golfes. Vor allem die durch Sanktionen teilweise gelähmte technokratische Mittelschicht Irans sieht diese Entwicklung mit großer Besorgnis, da zum Beispiel ein gesunder Wettbewerb zwischen ausländischen Auftragnehmern ausbleibt und die iranische Produktion auf hochwertige Technologie aus Europa verzichten muss – mit negativen Auswirkungen auf die wirtschaftliche und technologische Entwicklung des Landes. Alles in allem kann der Schaden kaum wettgemacht werden. Das sieht man zum Beispiel auch daran, dass Irans größte Ölabnehmer – China, aber auch Indien – unter Verweis auf Sanktionen statt mit Devisen mit Gütern unterschiedlichster Art »bezahlen« – de facto ein »Ramsch-für-Öl«-Programm. Der kulturelle Einfluss Chinas dürfte aber zunächst  begrenzt bleiben, da die Iraner eigentlich mehr gen Westen schauen – nunmehr aber gepaart mit einer tiefen Enttäuschung.

Hat das Regime also gar kein Interesse an einem Ende der Sanktionen?

Jedenfalls können das Regime und die gegenwärtige Machtstruktur mit ihnen leben. Und regimenahe Entitäten wie die Revolutionsgarden konnten gar ihr Wirtschaftsimperium zum Leidwesen ziviler Unternehmen ausbauen. Und auch die Iranisch-Chinesische Industrie- und Handelskammer platzt mit circa 40 Milliarden US-Dollar bilateralen Handelsvolumens aus allen Nähten – auf Kosten inländischer Produzenten und Arbeitsplätze.

Die Sanktionen des Westens gegenüber dem Irak in den 1990er Jahren führten dort zu einer humanitären Katastrophe. Ist so eine Entwicklung auch im Iran zu erwarten?

Zweifelsohne wirkten Sanktionen im Irak wie eine Massenvernichtungswaffe, die das Land bereits vor der Invasion 2003 de facto zerstörten. Leider ist eine ähnliche Aussicht im Falle Irans nicht auszuschließen. Eine humanitäre Notlage ist bereits seit Monaten zu beobachten, da eine Reihe von lebenswichtigen Medikamenten aufgrund der Finanzblockade nicht mehr importiert werden kann. Denn es sind eben jene Bank- und Finanzsanktionen, in deren Zuge sämtliche zivile Branchen gelähmt werden. Ob beabsichtigt oder nicht, die Sanktionspolitik führt täglich zu immensem Leid bei just jenen, die es zu verschonen vorgibt. In diesem Sinne müsste man im Geiste des kürzlich verstorbenen Humanisten und Staatsmannes Stéphane Hessel sagen: Empört Euch!

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Sanktionen verlängern die Lebensdauer autoritärer Regime” [Sanctions Prolong the Lifespan of Authoritarian Regimes], interviewt von Ramon Schack, Telepolis, 14. März;

republished as “»Den Chinesen auf dem Silbertablett serviert«: Sanktionen gegen den Iran” [»Handing Iran to China on a Silver Plate: Sanctions against Iran], Zenith Online, 2. April;

▪ wiederveröffentlicht auf aixpaix.de: Aachener Friedensmagazin, 14. März;

▪ wiederveröffentlicht auf ZNet Deutschland, 9. April;

▪ wiederveröffentlicht auf AG Friedensforschung, 15. April.

 

RESONANZ

“Während der designierte neue iranische Präsident  Hassan Rouhani Berichten zufolge mit Mohammad Javad Zarif einen Außenminister ernennen will, der als Pragmatiker mit einer hohen Bereitschaft für eine Aussöhnung mit dem Westen gilt, hat das US-Repräsentantenhaus umgekehrt nun nicht gerade eine vertrauensbildende Maßnahme beschlossen: Lediglich drei Tage vor Amtsantritt des neuen iranischen Präsidenten Rohani wurden neue Sanktionen gegen das Land verabschiedet, wie Spiegel Online heute berichtet. Den kontraproduktiven Effekt von Sanktionen hat u.a. Ali Fathollah-Nejad immer wieder beschrieben.”

Sanktionen: Mit Risiken und Nebenwirkungen – gestern im Irak und heute in Iran

 

Abendveranstaltung, 28. Februar 2013, Governance Center Middle East | North Africa, Humboldt–Viadrina School of Governance, Berlin

Governance-Gespräche des Governance Center Middle East | North Africa

Sanktionen – Mit Risiken und Nebenwirkungen: Dynamiken und Auswirkungen der Embargos im Iran und im Irak

Begrüßung durch:

Vorträge und Diskussion mit:

  • Dr. h.c. Hans-Christof Graf von Sponeck ist ein deutscher UN-Diplomat. Er ist Autor politischer Sachbücher, so z.B. von Ein anderer Krieg: Das Sanktionsregime der UNO im Irak (Hamburg: Hamburger Edition, 2005). Er lehrt gegenwärtig an der Universität Marburg und am United Nations System Staff College in Turin. Von 1968 bis 2000 war er an verschiedenen Einsatzorten für die Vereinten Nationen tätig, zuletzt in Bagdad (Irak) als UN-Koordinator für Humanitäre Hilfe im Irak. Im Februar 2000 reichte er seinen Rücktritt aus Protest gegen die Sanktionspolitik des UN-Sicherheitsrates ein, die er verantwortlich für das Sterben von mehreren hunderttausend irakischen Kindern sah.
  • Ali Fathollah-Nejad, 1981 in Iran geboren, ist ein deutsch-iranischer Politologe. Er studierte Politikwissenschaft, Soziologie und Rechtswissenschaft an der Universität Münster, der Sciences-Po Lille und der University of Twente. Zurzeit promoviert er an der School of Oriental and African Studies (SOAS) der University of London über den Einfluss globaler Machtverschiebungen auf Irans internationale Beziehungen. Fathollah-Nejad ist Autor der Studie Der Iran-Konflikt und die Obama-Regierung (Universitätsverlag Potsdam, 2010 & 2011). Schwerpunktmäßig beschäftigt er sich mit den Auswirkungen der Iran-Politik und des Sanktionsregimes auf Entwicklungs-, Demokratie- und Friedensaussichten.
  • Matthias Jochheim ist Vorsitzender der deutschen Sektion der IPPNW. Er war im November 2012 im Rahmen einer internationalen Ärztedelegation in Iran und hat dort u.a. das Labbafinejad-Krankenhaus in Teheran, das Opfer des irakischen Chemiewaffeneinsatzes während des achtjährigen Krieges gegen Iran behandelt, besucht und sich über die Folgen der Sanktionen informiert.

Veranstalter:

IPPNW Deutschland (Deutsche Sektion der Internationalen Ärzte für die Verhütung des Atomkrieges/Ärzte in sozialer Verantwortung e.V.) & Governance Center Middle East | North Africa, Humboldt–Viadrina School of Governance.

Photos von der Abendveranstaltung

Photos von der Pressekonferenz am Vormittag

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Pressemitteilung der IPPNW Deutschland vom 28.2.2013:

Sanktionen sind ein langsames Gift, keine Medizin: Nach den Verhandlungen über iranisches Atomprogramm

Auszug: “„Sanktionen sind weder in politischer noch in gesellschaftlicher Hinsicht eine Heilung versprechende Medizin, sondern eher ein langsames Gift. Die laut US-Präsident Obama härtesten Sanktionen, die je in der Geschichte auferlegt wurden, treffen die einfachen Menschen in Iran und nicht etwa das Regime. Die Zivilbevölkerung leidet massiv unter den Folgen, der Humus der Zivilgesellschaft wird langsam aber sicher ausgetrocknet. Somit wächst der Machtvorsprung des Staates gegenüber zivilgesellschaftlicher Widerstandskraft“, kritisiert der deutsch-iranische Politologe Ali Fathollah-Nejad. Wie auch zunehmend in den USA zugegeben werde, sei diese Druck- und Drohpolitik gegen Iran gescheitert.”

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Medienecho (Auszug)

 

INFO IN ENGLISH

This is a collection of information surrounding the panel discussion on “Sanctions – With Risks and Side Effects: Dynamics and Effects of the Embargoes in Iran and Iraq” with Ali Fathollah-Nejad & Dr.h.c. Hans von Sponeck (fmr. UN Assistant Secretary-General & UN Humanitarian Coordinator for Iraq), chaired by Prof. Udo Steinbach (Director, Governance Center Middle East | North Africa, Humboldt–Viadrina School of Governance, Berlin), organized by IPPNW (International Physicians for the Prevention of Nuclear War) Germany & the Governance Center Middle East | North Africa, Humboldt–Viadrina School of Governance. The event took place on 28 February in Berlin.

Iran Willing to Resume Nuclear Talks as Sanctions Bite Hard [Voice of America]

 

Henry Rigewell | Voice of America | 9 January 2013

 

LONDON — Iran says it is prepared to return to talks, possibly later this month, with major world powers over its nuclear program.  As the country’s uranium enrichment program continues, Western countries have tightened economic sanctions against Tehran.

U.S. President Barack Obama last week signed off on a new round of sanctions targeting Iran’s energy and shipping sectors.  They build on a range of unilateral and multilateral sanctions against Iranian industry and banks.

The measures are aimed at curbing Iran’s nuclear program.  The West claims Iran is trying to build nuclear weapons; Tehran says the program is for civilian purposes.

Iran has indicated it is ready to hold a fresh round talks with international powers – the so-called P5+1 – the United States, Britain, Russia, China, and France, plus Germany.

Jamie Ingram, of IHS Global Insight, says the sanctions are forcing Iran to the negotiating table.

“This is hitting Iranians hard in the pocket,” said Ingram. “Also, with the restrictions on imports, there are growing food shortages.”

EU trade with Iran – even in permitted commodities – has fallen off dramatically in recent months.  That’s because European banks fear the wrath of the U.S., says Nigel Kushner, chief executive of W Legal which advises firms on trading with Iran.

“The Americans will have a quiet word with them, one suspects, and asks them not to do it,” said Kushner. “So they won’t do it even though they are permitted to do it.  I was speaking yesterday with a Swiss bank who have said, ‘We want to accept payments for medical goods, or humanitarian goods that are going to Iran, but we’re too scared to do it.’ ”

Kushner says Iran is looking to countries beyond the jurisdiction of the sanctions to get what it needs.

“It might take longer, it might more cumbersome, and it might cost them more, but they will often look to countries like China, possibly Turkey, who don’t need to comply,” said Kushner.

The banking sanctions are causing the most pain in Iran, says analyst Ali Fathollah-Nejad of the University of London.

“You have huge financial and banking sanctions, which is the eye of the storm from which every other civilian branches of the economy are then crippled,” said Fathollah-Nejad.

He argues the West must put the sanctions up for negotiation at any upcoming talks if a diplomatic solution is to be found.

“In terms of its economic development, in terms of the well-being of its population, in terms of the well-being of its civil society, is something that Iranians inside and outside the country do care a lot about,” said Fathollah-Nejad. “And this is something that has to be put on the table.”

If the talks between Iran and the P5+1 go ahead, analysts expect a focus on short-term confidence-building rather than a solution to the crisis.

The sanctions against Iran, meanwhile, are a hot topic in Washington after President Obama announced his pick of Chuck Hagel to be the new secretary of defense.

Hagel, a former Republican senator, is on record in the past as opposing unilateral sanctions against Iran.  And if international talks with Iran fail, Hagel and the Pentagon would find themselves in the midst of a U.S. decision of whether to strike Iran militarily.

SOURCE

Henry Rigewell (2013) “Iran Willing to Resume Talks as Sanctions Bite Hard“, Voice of America (VOA), 9 January.

▪ republished on The Chosun Ilbo (English Edition) (South Korea), 10 January 2013;

▪ republished on The Cutting Edge, 12 January 2013;

▪ republished on The Jewish Voice (New York), 16 January 2013.

 

TRANSLATIONS

 

Iran: Warum Sanktionen den Tyrannen helfen

Seit dreißig Jahren sieht der Westen in Sanktionen ein Wundermittel gegen Despoten. Doch das Beispiel Iran zeigt, dass so deren Macht noch gefestigt wird.

Seit Jahrzehnten werden Sanktionen mit einem Narrativ begründet: Sie sollen widerspenstige Gewaltherrscher zur Vernunft erziehen, ihren Missetaten nach außen wie nach innen ein Ende bereiten. Mit chirurgischer Präzision ziehen sie die Schlinge um den Hals des Tyrannen immer enger, so dass dieser in taumelnder Aussichtslosigkeit zu außenpolitischer Vernunft angehalten und zugleich schwächelnd seine blutbeschmierten Hände von der Gurgel seines geknechteten Volkes nimmt. Schön wäre es, denn man könnte auf einen Schlag zweierlei Gutes bewirken: Der Übeltäter wird zur Strecke gebracht, das malträtierte Volk befreit und auf den Weg in die Demokratie entlassen. Doch so wirken Sanktionen in der Realität nicht.

Bei jeder neuen Sanktionsrunde beeilen sich westliche Politiker zu betonen, dass die Sanktionen nicht auf die iranische Bevölkerung abzielen, die ein besseres Leben verdiene als unter dem gegenwärtigen Regime. Was mögen aber Iraner selbst denken, die die Sanktionsfolgen erfahren?

Stellen wir uns einen Moment lang vor, wie es ist, in einem Land zu leben, das unter einem schweren Sanktionsregime steht. Wie es ist, wenn die Kosten für Miete, Kleidung und Nahrungsmittel unaufhörlich steigen, wenn die eigene Währung fast nichts mehr wert ist, wenn der Arbeitsplatz gefährdet ist, da der notwendige Handel mit dem Ausland immer stärker unterbunden wird? Wenn Banken Iraner im In- und Ausland als Ausgestoßene behandeln, jegliche Bankgeschäfte mit dem Ausland, zu privaten oder geschäftlichen Zwecken, gegen höhere Gebühr nur über Drittländer auszuführen sind, wenn man bei jeder Flugreise wegen der sanktionsbedingten Alterung der Flugzeuge um sein Leben bangen muss. Wenn Lebensmittellieferungen aus dem Ausland ihre Fracht nicht ausladen dürfen und eine humanitäre Katastrophe bei Krebs- und anderen Schwerkranken wütet.

Eine leise Hoffnung

Bei alldem stellt der beispiellose Ausschluss des Landes vom internationalen Banken- und Finanzsystem das Auge des Sturmes dar, in dessen Zuge sämtliche, also auch rein zivile Branchen der Wirtschaft gelähmt werden. Dies ist nur ein Ausschnitt aus dem gigantischen Ausmaß unserer „gezielten Sanktionen gegen das Regime“. Ähnliche Meldungen aus Iran mehren sich von Tag zu Tag, es sind Stimmen der Verzweiflung von Menschen, denen die Luft zum Atmen in einem repressiven System durch Sanktionen noch dünner wird.

Aber Freiheit verlange nun einmal Opfer, hallt der laute Zwischenruf aus Teilen des iranischen Exils von Los Angeles bis nach London. Der Preis sei zwar hoch, aber es sei nun an der Zeit, ihn zu zahlen, beschwört auch ein Ramin auf Facebook. Nahezu fauchend erwidert Sara: „Wir zahlen den Preis unserer Freiheit: Wenn du es vergessen haben solltest, das Evin-Gefängnis ist überfüllt!“ Andere erinnern daran, dass die Revolutionäre in Ägypten zu keinem Zeitpunkt Sanktionen gegen ihren Tyrannen gefordert haben und ihn schließlich aus eigenen Stücken zu Fall brachten.

Die positive Einschätzung von Sanktionen beruht auf der Annahme eines begünstigenden Verhältnisses zwischen Sanktionen und Demokratisierung. Hinzu kommt eine leise, aber dennoch deutlich zu vernehmende Hoffnung, die manche westliche Politiker und Exil-Iraner zu einen scheint: Die ökonomische Not werde den Volkszorn gegen das Regime richten und den Weg für seinen endgültigen Sturz ebnen.

Geisel der Gewaltherrschaft

Vom komfortablen Ausland aus mag diese faschistoide Züge tragende Vorstellung à la „Je größer die Not, desto größer die Hoffnung!“ einen gewissen Reiz ausüben. Ihr liegt nichts weniger als die Annahme zugrunde, dass es akzeptabel sei, die iranische Gesellschaft als Geisel einer Gewaltherrschaft zu behandeln.

Dabei vergessen wir einen Zusammenhang, der uns im Westen selbstverständlich ist: Eine gesunde und prosperierende Mittelschicht bildet das Rückgrat einer demokratischen Gesellschaft. Just diese aber wird gerade in Iran zugrunde sanktioniert. Wie zudem eine Studie der Harvard University gezeigt hat, treffen die Sanktionen zuvörderst die jungen Menschen in Iran, jene Bevölkerungsmehrheit also, für die man bereits die Rolle des Fahnenträgers einer Demokratie nach westlichem Vorbild vorgesehen hat. Anders ausgedrückt: Ein vom wirtschaftlichen Überlebenskampf geplagter Mensch wird kaum die Muße besitzen, als Bürger in den demokratischen Kampf zu ziehen.

Auch ist das obige Szenario der sanktionsbedingten Revolte seit über dreißig Jahren – also seit Errichtung der Islamischen Republik – nicht eingetroffen. Und was sagt das über unser Bild der kognitiven Fähigkeit der Iraner aus, bei Schuldzuweisung für ihre zusehends desolater werdende wirtschaftliche Situation nicht unterscheiden zu können zwischen den Raubzügen eines kleptokratischen Regimes und dem Sanktionsregime des Westens?

Wahrheiten wegsanktionieren

Zieht man die Erkenntnisse der Wissenschaft über Sanktionsfolgen in Betracht, stellt der Fall Iran ein Negativbeispiel dar: In die Enge getriebene autoritäre Regime erhöhen die Repression gegen die Opposition und sind zudem in der Lage, die Kosten von Sanktionen auf das Volk abzuwälzen, wodurch ihre Herrschaft eher verlängert wird. Den sanktionierenden Regierungen dürfte indes kaum entgangen sein, dass systemnahe Organe, wie die Revolutionsgarden, von den Sanktionen sogar profitieren. Das Regime baut dank der Sanktionen seinen technologischen und wirtschaftlichen Vorsprung gegenüber der Zivilgesellschaft sogar noch weiter aus.

Darum haben sich Vertreter der iranischen Zivilgesellschaft und führende Oppositionspolitiker gegen Sanktionen ausgesprochen. Der Westen hat es jedoch vorgezogen, diese Stimmen einfach zu überhören.

Für die politische Klasse des Westens genießt das, was Außenminister Guido Westerwelle bei einer weiteren Verschärfung der Sanktionen verkündet hat, Priorität: „Es geht darum, dass wir nicht akzeptieren können, dass Iran nach der Atombombe greift.“ Als die Sanktionen mehr als dreißig Jahren begannen, drehte sich keine einzige Zentrifuge in Iran, heute sind es Tausende. Außerdem hat das Atomprogramm viel mit einem Gefühl der Unsicherheit angesichts der Instabilität der Region und der Feindseligkeit der Nachbarn zu tun – eine Wahrnehmung, die man nicht wegsanktionieren kann.

Gift gegen die Zivilgesellschaft

Zudem sollen Sanktionen von Iran Zugeständnisse erzwingen. Was in der Vergangenheit ausgeblieben ist, dürfte auch in Zukunft ausbleiben. Denn Sanktionen füttern die Propagandamaschinerie des Regimes über den bösartigen Westen, der das iranische Volk unterjochen will.

Auch aus dem Beispiel Irak wurde nichts gelernt. Es scheint sogar, als hätte es die irakische Tragödie nie gegeben. Schon in den neunziger Jahren aber fiel diese Wiege der Zivilisation auch einem Sanktionsprogramm zum Opfer. Die von Washington vorgeschlagenen Sanktionen des UN-Sicherheitsrats wurden von einem UN-Sanktionskoordinator (Denis Halliday) zum nächsten (Hans von Sponeck) als genozidäre Maßnahme verurteilt. Nichts weniger als Iraks soziales Gefüge wurde zerschmettert, die Nahrungsmittelversorgung, das Gesundheits- und Bildungswesen brachen zusammen, ebenso die Infrastruktur. Während Frauen und Kinder als schwächste Glieder der Gesellschaft am meisten zu leiden hatten, blieb Saddam jedoch fest im Sattel. Es war „eine andere Art von Krieg“, wie Hans von Sponeck, der damals zweite für die UN-Sanktionen zuständige Koordinator, der aus Protest zurücktrat, später in seinem Buch schrieb.

Dass der Begriff der „gezielten“, „intelligenten“ Sanktionen so unkritisch gesehen wird, ist ein Zeugnis unserer Selbstgefälligkeit. So ziehen wir eine bequeme Lüge einer unbequemen Wahrheit vor. Es ist ein Selbstbetrug, denn de facto sind unsere Sanktionen ein brutaler Angriff auf ein ganzes Land. Sie schwächen den hundertjährigen Kampf der Iraner um Demokratie, weil sie jene, die ihn zu führen haben, im Alltag plagen, während die Unterdrücker sich ungehindert bedienen und ausstatten können. Sanktionen wirken wie ein langsam verabreichtes Gift gegen die Zivilgesellschaft.

Was nun?

Nun sind derzeit zwei Entwicklungen zu befürchten: Entweder muss eine notleidende Bevölkerung auf Jahre hinaus in einem durch die äußere Drohkulisse und Sanktionen gefestigten, sich in Richtung einer Militärdiktatur entwickelnden Regime um das schiere Überleben kämpfen. Oder ein Krieg wird jegliche Perspektive auf Demokratie und menschenwürdiges Leben begraben.

Alles in allem hat sich der Westen mit der Idee der gezielten Sanktionen ein Narrativ erfunden, mit dem sowohl er wie das iranische Regime bequem leben können, die Menschen in Iran aber kaum. Zwei Fragen sollten wir uns ehrlicherweise stellen: Genießen nicht alle, egal unter welchem noch so brutalen System sie leben, die gleichen Menschenrechte? Und: Wenn also Sanktionen den Tyrannen am Leben halten – was geschähe, wenn man sie einfach aufhöbe?

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Iran: Warum Sanktionen den Tyrannen helfen” [Iran: Why Sanctions Help Tyrants], Frankfurter Allgemeine Zeitung, 3. Januar, S. 28 (Feuilleton).

 

RESONANZ

“Was soll’s? Sollen sie doch ihre Atombombe bauen.”

Sagt Peter Scholl-Latour über die Iraner, während er sein doppeltes Spiegelei genießt.

Moritz von Uslar hat sich für seine Kolumne in der ZEIT mit Scholl-Latour zum Frühstück in einem Berliner Hotel verabredet:

“Die pakistanische Atombombe ist viel gefährlicher als die iranische.”

Na dann! Auch der deutsch-iranische Politologe Ali Fathollah-Nejad plädiert für einen lockeren Umgang mit dem Iran. Allerdings in ganz anderer Hinsicht. Er fordert in der FRANKFURTER ALLGEMEINEN ZEITUNG, die Sanktionen gegen das Land aufzuheben. Denn:

“Sanktionen wirken wie ein langsam verabreichtes Gift gegen die Zivilgesellschaft.”

Der Gastautor der FAZ verweist außerdem auf eine US-amerikanische Studie, der zufolge die Sanktionen am stärksten die jungen Iraner treffen – und damit gerade jene Menschen, von denen der Westen hofft, sie könnten “die Rolle des Fahnenträgers einer Demokratie” übernehmen. Sanktionen würden das Regime sogar noch stärken:

“Sanktionen füttern die Propagandamaschinerie des Regimes über den bösartigen Westen, der das iranische Volk unterjochen will.”

Die “Zeit” läutet das Wagner-Jahr ein und befragt prominente Bayreuth-Gäste. In der Blogger-Szene wird die Rundfunkgebühr diskutiert. Und der Politologe Ali Fathollah-Nejad erklärt in der “FAZ”, warum Sanktionen gegen den Iran demokratieschädigend sind.

[…] Frankfurter Allgemeine Zeitung, 03.01.2013

Der deutsch-iranische Politologe Ali Fathollah-Nejad hält nichts von der westlichen Strategie, Diktaturen und insbesondere Iran mit Sanktionen zu begegnen: “Sie schwächen den hundertjährigen Kampf der Iraner um Demokratie, weil sie jene, die ihn zu führen haben, im Alltag plagen, während die Unterdrücker sich ungehindert bedienen und ausstatten können. Sanktionen wirken wie ein langsam verabreichtes Gift gegen die Zivilgesellschaft.”

* * *

عقوبات الغرب على إيران

منذ عقود يُبرِّر الغرب عقوباته المفروضة على إيران بفكرة سردية تفترض أن العقوبات ستجبر الحُكام المتسلطين في إيران على العودة إلى رشدهم وستضع حداً لانتهاكاتهم، سواء خارج البلاد أو داخلها. ويرى الغرب أن تلك العقوبات “الجراحية” تضيّق حبل المشنقة حول عنق الطغاة بدقة متناهية، بشكل سيجعلهم يراجعون بتعقل سياستهم الخارجية ويرفعون أيديهم الملطخة بالدماء عن عنق شعبهم المغلوب على أمره.

ويبدو للغرب جمال هذه الفكرة من حيث أنها قد تضرب عصفورين بحجر: فالعقوبات تضيّق، من جهة، الخناق على مرتكبي الانتهاكات والجرائم، ومن جهة أخرى تحرر الشعب المضطهد وتمهد الطريق أمامه إلى الديمقراطية. لكن هذه العقوبات في الحقيقة لن تؤدي إلى هذه النتائج على أرض الواقع. فمع كل جرعة جديدة من العقوبات، يسارع الساسة الغربيون إلى التأكيد على أنها لا تستهدف الشعب الإيراني، الذي يستحق حياة أفضل من هذه التي يعيشها في ظل النظام القائم. لكن ما الذي يفكر به الإيرانيون الذين يشعرون بوطأة العقوبات؟

لنتصور ولو للحظة أننا نعيش في بلد يتعرض لعقوبات شديدة. فكيف سيكون حالنا: حين ترتفع إيجارات المنازل وأسعار الملابس والمواد الغذائية بشكل مستمر، وتفقد العملة المحلية قيمتها، ويتهدد الخطر فُرَص العمل بسبب غياب التجارة الخارجية الضرورية؟

وكيف يكون الحال حين تتعامل البنوك الداخلية والخارجية مع الإيرانيين كمنبوذين، وحين لا يكون بالإمكان إجراء معاملات بنكية – شخصية أو تجارية – مع طرف خارجي إلا بعد دفع رسوم باهظة أو من خلال طرف ثالث؟ وكذلك كيف يمكن تخيل الوضع حين يخاف المرء على حياته كل مرة يركب فيها الطائرة، بسبب تقادم عمر الطائرات وعدم القدرة على توفير قطع الغيار اللازمة بسبب العقوبات، وحين تُمنَع شحنات المواد الغذائية الآتية من الخارج، وتكون النتيجة كارثة إنسانية لدى مرضى السرطان وغيرهم؟

أمل ضئيل

نستخلص من هذا كله أن عزل البلاد غير المسبوق عن النظام المالي والمصرفي العالمي هو ذاته العاصفة التي شلّت القطاعات المدنية البحتة من الاقتصاد أيضاً. هذا جزء فقط من الحجم الهائل لـ”العقوبات الموجهة ضد النظام”. وفي كل يوم ترد أخبار متلاحقة من إيران، مملوءة بأصوات يائسة لأشخاص باتوا يعانون بشكل أكبر في ظل النظام الذي يضطهدهم.

لكن الحرية تحتاج إلى تضحيات، كما يردد بعض المعارضين الإيرانيين في المنفى، من لوس أنجيليس إلى لندن. ويقول مستخدم على شبكة “فيسبوك” يدعى رامين إن ثمن الحرية باهظ، والوقت حان كي ندفعه. وتردّ عليه مستخدمة أخرى تدعى سارة بانفعال: “نحن ندفع ثمن حريتنا مسبقاً، وإذا نسيت ذلك، فإن سجن إيفين يفيض بالسجناء!”. وآخرون يذكّرون بأن الثوار في مصر لم يطالبوا في أي وقت بفرض عقوبات على طغاتهم، وأنهم أطاحوا بهم بأنفسهم.

التقييم الإيجابي للعقوبات يستند على فرضية أن هناك علاقة تربط بين العقوبات ونشر الديمقراطية. وبالإضافة إلى ذلك، فإن هناك أملاً ضئيلاً، يجب أخذه بجدية، ويبدو أن هذا الأمل يوحّد بعض الساسة الغربيين والإيرانيين في المنفى، ألا وهو أن العوز الاقتصادي سيوجه غضب الشعب تجاه النظام وسيمهد الطريق للإطاحة به.

رهائن نظام قمعي

وفي راحة الخارج، قد تبدو هذه النظرة التي تحمل بعض الفاشية، من باب “كلما زاد العوز، كبر الأمل”، جذابة بعض الشيء، فهي لا تستند سوى على فرضية تفيد بالتعامل مع المجتمع الإيراني كرهينة لنظام قمعي. لكن في ذات الوقت، فإننا ننسى ترابطاً نسلّم به هنا في الغرب، وهو أن عماد أي مجتمع ديمقراطي هي طبقة متوسطة صحية ومزدهرة. لكن هذه الطبقة بالذات في إيران هي التي تتعرض في الواقع للعقوبات.

وكما توضح دراسة لجامعة هارفارد، فإن العقوبات تؤثر بشكل أساسي على الشباب الإيراني، وهي الفئة المجتمعية التي يُنتظر منها أن تتولى دفة القيادة في النظام الديمقراطي المستند على النموذج الغربي. وبمعنى آخر، فإن من ابتُلي بمعركة البقاء الاقتصادي لن يمتلك رفاهية المشاركة في المعركة الديمقراطية.

كما أن سيناريو الثورة المدفوعة بالعقوبات لم يتحقق حتى الآن منذ ثلاثين عاماً، أي منذ إقامة الجمهورية الإسلامية الإيرانية. وما الذي يعنيه ذلك بالنسبة لتصورنا حول قدرة الإيرانيين على التفريق بين تصرفات نظام من اللصوص وسلسلة العقوبات التي يفرضها الغرب، عند بحثهم عمن يلومونه على وضعهم الاقتصادي المتدهور؟

تغطية الحقائق بالعقوبات

وعند أخذ النتائج العلمية لآثار العقوبات بعين الاعتبار، فإن إيران تعتبر خير مثال، إذ تزيد الأنظمة الشمولية الواقعة تحت ضغط متزايد من اضطهادها للمعارضة، وهي قادرة على تحميل شعبها تكاليف العقوبات، ما من شأنه أن يطيل عمر هذه الأنظمة. أما الحكومات التي تفرض تلك العقوبات، فيجب ألا تنسى أن المؤسسات المقربة من النظام، مثل الحرس الثوري، تستفيد في حقيقة الأمر منها. فالنظام تمكن بفعل العقوبات من توسيع نفوذه في مواجهة المجتمع المدني.

ولهذا، قام ممثلو المجتمع المدني الإيراني ومعارضون سياسيون بارزون بانتقاد العقوبات، إلا أن الغرب فضل تجاهل هذه الأصوات. وبالنسبة للطبقة السياسية في الغرب، فإن الأولوية هي لما قاله وزير الخارجية الألماني غيدو فيسترفيله، عندما أعلن سلسلة جديدة من العقوبات: “الأمر يتعلق بعدم قبولنا لسعي إيران لامتلاك القنبلة الذرية”.

ولكن منذ أن فُرضت العقوبات قبل ثلاثين عاماً، لم يكن هناك أي جهاز طرد مركزي لتخصيب اليورانيوم في إيران. أما اليوم، فهناك الآلاف من هذه الأجهزة. وعلاوة على ذلك، فإن البرنامج النووي مرتبط أكثر بشعور بعدم الاطمئنان لحالة عدم الاستقرار التي تشهدها المنطقة وعدواة الدول المجاورة، وهي نظرة لا يمكن حجبها بالعقوبات.

سم للمجتمع المدني

وإضافة إلى ذلك، فإن من المفترض أن تجبر العقوبات إيران على تقديم تنازلات. لكن هذا لم يحدث في الماضي وعلى الأغلب لن يحدث في المستقبل أيضاً، لأن العقوبات تغذي الآلة الدعائية للنظام، التي تصف الغرب بالشرير الساعي إلى إخضاع الشعب الإيراني.

كما لم يتم استخلاص العبر مما حصل في العراق، إذ يبدو الأمر وكأن المأساة العراقية لم تحصل على الإطلاق. ففي تسعينيات القرن الماضي وقعت بلاد الرافدين ضحية لبرنامج من العقوبات، وضعت واشنطن توصياته وأقره مجلس الأمن الدولي، وشبهه منسق الأمم المتحدة للعقوبات دينيس هاليداي لخلفه هانز فون شبونيك بأنه يشبه الإبادة الجماعية.

فالبنية الاجتماعية في العراق سُحقت، والأنظمة التموينية والصحية والتعليمية دُمّرت، مثلها مثل البنية التحتية. وبينما عانت النساء والأطفال، بوصفهم أضعف أفراد المجتمع، أكثر من غيرهم في فئات الشعب، فإن صدام حسين حافظ على نفوذه. لقد كان ذلك “نوعاً آخر من الحرب”، كما كتب هانز فون شبونيك في كتابه، والذي كان ثاني منسق أممي للعقوبات يستقيل من منصبه احتجاجاً على عواقب العقوبات.

أن يتم التعامل مع مصطلحات مثل عقوبات “موجهة” و”ذكية” دون أي نقد، إنما هي شهادة على تكبّرنا، نحن في الغرب، وهكذا نكون قد غطينا حقيقة مرة بكذبة مريحة. إنها خيانة للنفس. عقوباتنا تشكل في الواقع هجوماً وحشياً على بلد بأكمله، وتضعف نضال الإيرانيين من أجل الديمقراطية، المستمر منذ مئة عام، لأن تلك العقوبات تصيب أولئك الذين يقودون هذا النضال، بينما يستمر الظالمون بتسليح أنفسهم وسرقة موارد البلاد. وبذلك، فإن العقوبات تشبه السم الذي يقتل المجتمع المدني تدريجياً.

ماذا بعد؟

والآن هناك خوف من تطورين، فإما أن يخوض شعب يشكو الفاقة معركة بقاء لسنوات في وجه نظام يزداد ترسخاً بفعل التهديدات الخارجية والعقوبات، ويتحول شيئاً فشيئاً إلى نظام دكتاتوري عسكري، أو أن تطمس الحرب أي أمل في الديمقراطية والحياة الكريمة.

وخلاصة القول، فإن الغرب، ومن خلال فكرة العقوبات الموجهة، خلق سيناريو يمكنه من خلاله هو والنظام الإيراني أيضاً التعايش بشكل مريح. لكن هذا السيناريو لا يخدم الشعب الإيراني على الإطلاق. وينبغي علينا أن نطرح على أنفسنا سؤالين صريحين: ألا ينبغي أن يتمتع جميع الناس، بغض النظر عما إذا كان منهم مَن يعيش في ظل نظام وحشي، بنفس حقوق الإنسان؟ وإذا كانت العقوبات تطيل في أمد الطغاة، فماذا قد يحصل بكل بساطة حين يتم إيقاف هذه العقوبات؟

[نشر للمرة الأولى بالألمانية على موقع “قنطرة” وترجمه إلى العربية “لقنطرة” ياسر أبو معيلق. جدلية تعيد نشره بالإتفاق مع الكاتب والموقع.]

SOURCE

Arabic translation of:

published on:

 

ENGLISH DESCRIPTION

In this essay, Ali Fathollah-Nejad deconstructs the received wisdom when it comes to the various effects of economic sanctions. It was published in the leading intellectual outlet of the German-speaking world, in the »Feuilleton« pages of Germany’s most respected daily, the Frankfurter Allgemeine Zeitung (“It is the German newspaper with the widest circulation abroad, with its editors claiming to deliver the newspaper to 148 countries every day.”) The essay has also been translated into Arabic.

 

Die Iran-Sanktionen treffen die Falschen: Warum die Embargos ihr Ziel verfehlen

 

Die Sanktionen gegen den Iran sind ein brutaler Angriff auf die Zivilbevölkerung, während die Tyrannen sich unbeeindruckt zeigen. Der Westen unterzieht die Iraner damit einer moralisch verwerflichen Kollektivstrafe, meint der Politologe Ali Fathollah-Nejad.

Sie sollen widerspenstige Gewaltherrscher zur Vernunft erziehen, ihren Missetaten nach außen wie nach innen ein Ende bereiten. Mit chirurgischer Präzision ziehen sie die Schlinge um den Hals des Tyrannen immer enger. In taumelnder Aussichtslosigkeit wird er zu außenpolitischer Vernunft angehalten und nimmt schwächelnd die Hände von der Gurgel seines Volkes. Und schließlich wird das einst malträtierte Volk auf den Weg in die Demokratie entlassen.

Sanktionen gegen Iran faszinieren westliche Politiker, die sie als Zaubermittel der Zivilisation gegen die Barbarei begreifen. Wer sie ablehnt, wird als Kumpan des Tyrannen gebrandmarkt, dessen Zähmung er offensichtlich ablehne.

Doch Widerrede ist angebracht. Zunächst einmal gilt es mit dem Mythos der gezielten Sanktionen aufzuräumen. Denn in Wahrheit haben wir es mit einem umfassenden Finanz- und Handelsembargo zu tun, das die gesamte iranische Wirtschaft lähmt und worunter die ganze Bevölkerung leidet.

Haben wir uns je gefragt, wie es ist unter diesen Sanktionen zu leben? Wie es ist, wenn Lebenshaltungskosten unaufhörlich steigen, wenn die eigene Währung nicht mehr viel wert ist, wenn selbst lebenswichtige Medikamente zur Mangelware werden, dafür aber Korruption und wirtschaftliche Not grassieren? Wie es ist, wenn von Sanktionen ausgerechnet die Geschäfte der Revolutionsgarden profitieren, während das Regime seine Macht stabilisiert und gar ausbaut?

Aber Freiheit verlange nun einmal Opfer, hallt der Zwischenruf aus Teilen des iranischen Exils von Los Angeles bis nach London. Der Preis sei zwar hoch, aber es sei an der Zeit ihn zu zahlen, beschwört auch Ramin auf Facebook. Nahezu fauchend erwidert Sara: “Wir zahlen den Preis unserer Freiheit: Wenn Du es vergessen haben solltest, das Evin-Gefängnis ist überfüllt!”

Aber noch ein Zwischenruf ertönt: Die wirtschaftliche Not würde den Volkszorn gegen das Regime richten und ihn schließlich stürzen. Vom komfortablen Ausland mag man jedoch schnell vergessen: Ein vom wirtschaftlichen Überlebenskampf geplagter Mensch wird kaum die Muße besitzen, als Bürger in den demokratischen Kampf zu ziehen.

Durch die Sanktionen aber unterziehen wir die Iraner einer moralisch verwerflichen Kollektivstrafe. Wirtschaftlich, aber auch gesellschaftlich werden dabei jene jungen Menschen, von denen andererseits erwartet wird, das Rückgrat einer Demokratisierung zu bilden, heimgesucht.

Auch scheint es, als hätte es die irakische Tragödie nie gegeben. Das soziale Gefüge der einstigen Wiege der Zivilisation wurde in den 90ern durch ebenso “gezielte Sanktionen” auf barbarische Art zerschmettert. Saddam jedoch blieb fest im Sattel.

Dieser fatalen Folgen wegen hat sich die iranische Zivilgesellschaft stets konsequent gegen Sanktionen ausgesprochen. Doch der Westen, der sich stets damit rühmt, die Demokratie in Iran zu unterstützen, hat es vorgezogen, jene Stimmen einfach zu überhören.

Die Sanktionen jedenfalls haben ihr Ziel verfehlt. Mehr noch: Im Fahrwasser gezielter Sanktionen, lässt der Ruf nach angeblich ebenso “gezielten Bombardierungen” als schließlich alternativlosem Akt meist nicht lange auf sich warten.

Halten wir also fest: Die Sanktionen sind nichts anderes als ein brutaler Angriff auf die Zivilbevölkerung, während der Tyrann sich unbeeindruckt zeigt.

Der bekannte Karikaturist Mana Neyestani hat das Thema EU-Sanktionen gegen Iran so skizziert: Der Lederschuh der Europäischen Union tritt auf den Militärstiefel des Regimes, der wiederum einen Demokratieaktivisten auf den Boden drückt. Während das Regime nur ein karges “Autsch” von sich gibt, schreit der Aktivist in Richtung der EU auf: “Zum Teufel mit Eurer Unterstützung!”

Wenn also die Sanktionen den Tyrannen an der Macht halten, was geschähe wohl, wenn man sie … einfach aufhöbe?

 

ZUM NACHHÖREN

Sendezeit: 29.11.2012 | 07:22

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2012) “Die Iran-Sanktionen treffen die Falschen: Wie Embargos ihr Ziel verfehlen” [Iran Sanctions Hit the Wrong Ones: How Embargoes Miss Their Target], Deutschlandradio Kultur, »Politisches Feuilleton«, 29.11.;

▪ wieder veröffentlicht auf ZNet Deutschland, 10.12.;

wieder veröffentlicht auf aixpaix.de: Aachener Friedensmagazin, 03.01.2013;

wieder veröffentlicht auf Arab Spring Collective, 25.01.2013.

 

INFO

Längere Versionen dieses Beitrags sind erschienen als:

  • Iran: Warum Sanktionen den Tyrannen helfen” [Iran: Why Sanctions Help Tyrants], Frankfurter Allgemeine Zeitung, 3.1.2013, S. 28;
  • “Lang lebe der Tyrann! Die Mär von den gutartigen Sanktionen”, inamo: Berichte und Analysen zu Politik und Gesellschaft des Nahen und Mittleren Ostens, Berlin: Informationsprojekt Naher und Mittlerer Osten (inamo), Jg. 18, Nr. 72 (Winter 2012), S. 77–79.

Economic Sanctions against Iran – Pargar (BBC Persian TV)

“Pargar” – Weekly roundtable in which our guests try to answer some of the challenging and controversial questions in modern society.

Tuesday, 16 October 2012

Moderator: Daryoush Karimi

Guests:

Panel 1

  • Dr. Hassan Hakimian (Director, London Middle East Institute, School of Oriental and African Studies [SOAS], University of London & Reader, Economics Department, SOAS)
  • Dr. Djamshid Assadi (Burgundy School of Business, France)

Panel 2

  • Ali Fathollah-Nejad (PhD candidate in International Relations, SOAS)
  • Fariba Shirazi (journalist, London)

 

 

Economic Sanctions against Iran – Pargar (BBC Persian TV) – October 2012 from Ali Fathollah-Nejad on Vimeo.

Download the audio file (26 MB; 56 mins).

 

NOTES BY ALI FATHOLLAH-NEJAD

  • The program has been edited towards the end. What I said at the end were basically two points: (1) I reacted to the debate at the end of the show about the Iran-West stand-off by merely pointing out that the West’s approach towards Iran is called “coercive diplomacy” in Diplomatic Studies not without a reason; (2) I asked whether “smart bombs” would follow in the wake of “smart sanctions.”
  • As to the number of children dying from the effects of the sanctions regime on Iraq (which lasted from 1991 to 2003), here is a collection of sources taken from the Wikipedia article “Sanctions against Iraq: Effects on the Iraqi people during sanctions” (accessed on 17 November 2012), which can provide the basis for both my own indication of 500,000 and the one by Dr. Hakimian’s of 250,000:

‘Researcher Richard Garfield estimated that “a minimum of 100,000 and a more likely estimate of 227,000 excess deaths among young children from August 1991 through March 1998” from all causes including sanctions.[27] Other estimates have put the number at 170,000 children.[14][28][29] UNICEF Executive Director Carol Bellamy said that

if the substantial reduction in child mortality throughout Iraq during the 1980s had continued through the 1990s, there would have been half a million fewer deaths of children under-five in the country as a whole during the eight year period 1991 to 1998. As a partial explanation, she pointed to a March statement of the Security Council Panel on Humanitarian Issues which states: “Even if not all suffering in Iraq can be imputed to external factors, especially sanctions, the Iraqi people would not be undergoing such deprivations in the absence of the prolonged measures imposed by the Security Council and the effects of war.” [30]

Estimates of deaths due to sanctions

Estimates of excess deaths during sanctions vary depending on the source. The estimates vary [30][37] due to differences in methodologies, and specific time-frames covered.[38] A short listing of estimates follows:

– Unicef: 500,000 children (including sanctions, collateral effects of war). “[As of 1999] [c]hildren under 5 years of age are dying at more than twice the rate they were ten years ago.”[30][39]
– Former U.N. Humanitarian Coordinator in Iraq Denis Halliday: “Two hundred thirty-nine thousand children 5 years old and under” as of 1998.[40]
– “probably … 170,000 children”, Project on Defense Alternatives, “The Wages of War”, 20. October 2003[41]
– 350,000 excess deaths among children “even using conservative estimates”, Slate Explainer, “Are 1 Million Children Dying in Iraq?”, 9. October 2001.[42]
– Economist Michael Spagat: “very likely to be [less than] than half a million children” because estimation efforts are unable to isolate the effects of sanctions alone due to the lack of “anything resembling a controlled experiment”[43], and “one potential explanation” for the statistics showing a decline in child mortality was that “they were not real, but rather results of manipulations by the Iraqi government.”[43]
– “Richard Garfield, a Columbia University nursing professor … cited the figures 345,000-530,000 for the entire 1990-2002 period”[8] for sanctions-related excess deaths.[44]
– Zaidi, S. and Fawzi, M. C. S., (1995) The Lancet British medical journal: 567,000 children.[45] A co-author (Zaidi) did a follow-up study in 1996, finding “much lower … mortality rates … for unknown reasons.”[46]
– Iraq expert Amatzia Baram compared the country’s population growth rates over several censuses and found there to be almost no difference in the rate of Iraq’s population growth between 1977 and 1987 (35.8 percent), and between 1987 and 1997 (35.1 percent), suggesting a much lower total.[47]

Zeit für Diplomatie

 

Nach fast einem Jahrzehnt hat der so genannte Iran-Konflikt – genauer: der internationale Konflikt rund um Iran – einen besorgniserregenden Höhepunkt erreicht. Sogar bis dato kühle Beobachter und Fachleute im Westen nehmen die Gefahr eines Krieges gegen Iran sehr ernst. Die aktuelle Brisanz ist das Resultat eines explosiven Gemisches: Die Arabischen Revolten, Israels Stellung, Veränderungen im regionalen und globalen Machtgefüge sowie nationale Wahlkämpfe.

Dass der Konflikt nunmehr an den Rand des Krieges angelangt ist, darf aber kaum Verwunderung hervorrufen. Von Anfang an nämlich bestand die westliche Strategie darin, Iran so sehr unter Druck zu setzen, dass dieser im Sinne westlicher Interessen Zugeständnisse macht – bei regionalen Fragen sowie beim Atomprogramm. Diese »Zwangsdiplomatie« war nicht etwa auf einen für eine Konfliktlösung unabdingbaren Interessenausgleich gemünzt (obgleich dafür die Rahmenbedingungen vielsprechend waren und sind), sondern zielte auf eine de facto Kapitulation Irans hin. Zu keinem Zeitpunkt also wurde tatsächlich Diplomatie, vor allem zwischen den USA und Iran, versucht – ein langwieriger Prozess also, der auf die Interessen der Kontrahenten eingeht. Damals wie heute krankt die westliche Politik im Kern daran, das iranische Sicherheitsinteresse einfach ignoriert zu haben.

Im Zentrum der jetzigen Auseinandersetzung steht der westliche Wunsch nach einem nicht atomar bewaffneten Iran gegenüber dem iranischen Sicherheitsdefizit, von feindlichen Truppen umzingelt zu sein. Im größeren Rahmen geht es um eine Interessenauseinandersetzung in der geopolitischen Arena Westasiens: Die Beibehaltung westlicher Hegemonie versus Iran als regionale Großmacht.

Im Gegensatz zum Krieg gegen den Irak kommt heute der Kriegsdruck gegen Iran nicht von der amerikanischen, sondern der israelischen Regierung unter Premierminister Benjamin Netanjahu. Zwar wird zu innen- und außenpolitischen Zwecken die »existentielle iranische Gefahr« für Israel (und sogar für die USA beziehungsweise den Westen) an die Wand gemalt. Doch im Kern fürchtet Tel Aviv den Verlust seines Atomwaffenmonopols in der Region, was durch die Fortsetzung des iranischen Atomprogramms und der Erlangung einer latenten Atomwaffenfähigkeit zustande kommen würde.

Seit 20 Jahren warnen israelische und amerikanische Politiker vor einer in Kürze zu erwartenden »iranischen Bombe«

Die zur Mobilisierung politischen Drucks auf Teheran heraufbeschworene »iranische Gefahr« in Form einer Atombewaffnung ist nicht gegeben. Seit 20 Jahren warnen israelische und amerikanische Politiker vor einer in Kürze zu erwartenden »iranischen Bombe«. Wie aber Militär und Geheimdienste der USA sachkundig festhalten, hat die iranische Führung keine Entscheidung für eine Atombewaffnung getroffen und die Militärdoktrin des Landes ist nicht offensiv, sondern defensiv ausgerichtet.

Oft unterschlagen wird die Tatsache, dass Iran als atomwaffenfähiges Land, durch die Nuklearisierung seiner geopolitisch schwächeren Nachbarn – vor allem jene auf der arabischen Halbinsel – seine natürliche, geografisch bedingte Machtposition in Westasien dramatischeinbüßen würde. Somit erwiese sich mittel- und langfristig eine Atombewaffnung als ein Bärendienst gegenüber den großstrategischen Interessen des Landes – der Grund weswegen die iranische Elite trotz der prekären Sicherheitslage des Landes sich bislang davor gehütet hat, die Entscheidung zugunsten einer Atombewaffnung zu fällen.

Die Truppen für einen Angriff sind vor den Gewässern Irans in Stellung gebracht. Vom Persischen Golf bis zur Insel Diego Garcia im westlichen Indischen Ozean sind Streitkräfte aus den USA, Israel (atomar gerüstete U-Boote deutscher Herstellung), Frankreich und Großbritannien stationiert.

In Syrien, Irans wichtigster Partner in der Region, spielen sich zwei Abläufe parallel ab: Einerseits der genuine Protest gegen die Assad-Diktatur, der in einen Bürgerkrieg zu münden droht. Andererseits versuchen eine Reihe von Akteuren, allen voran die von Saudi-Arabien angeführte Arabische Liga, durch die Unterstützung radikalislamistischer Gruppen einen Regimewechsel in Damaskus hervorzubringen, um der Regionalmacht Teherans einen wichtigen Schlag zu versetzen.

Unterm Strich ergibt sich also eine paradoxe Situation: Assads Fall würde den kontrarevolutionären Kräften in der Region einen Machtzuwachs bescheren, zugleich aber ein wichtiges Hindernis für einen Krieg gegen Iran beiseite schieben.

Von der internen Sicherheitsdebatte in Israel wird vieles abhängen

Die »roten Linien«, für deren Überschreitung die USA und Israel den Einsatz militärischer Mittel vorgesehen haben, divergieren maßgeblich. Während Präsident Barack Obama einen atomar bewaffneten Iran als »unakzeptabel« benannte, besteht diese für Israels Regierung in der bloßen Fähigkeit Irans eine Atomwaffe herstellen zu können. Bevor Iran sich damit in eine »Immunitätszone« – ein von Verteidigungsminister Ehud Barak geprägter Begriff – flüchten kann, also wenn das atomare Projekt Irans nicht mehr »zurückgebombt« werden kann, müsse Israel zuschlagen. Wann genau dies eintritt, bleibt Gegenstand intensiver innerisraelischer Sicherheitsdebatten. Es wird berichtet, dass die Entscheidung über einen Militärschlag im laufenden Jahr 2012 zu fällen sein wird. Das israelische Militär hat bereits massive Kriegsvorbereitungen getroffen.

Von der Sicherheitsdebatte in Israel wird letzten Endes vieles abhängen. Dabei stehen sich Kriegsbefürworter an der Spitze der Regierung, nämlich Premierminister Netanjahu und Verteidigungsminister Barak, skeptischen Zirkeln in der obersten Hierarchie des Militär- und Sicherheitsapparats, darunter drei ehemalige Mossad-Chefs und der ehemalige Armeechef Dan Halutz, gegenüber. Letztere warnen vor den erfolglosen, gar kontraproduktiven Folgen eines Angriffs hinsichtlich des Ausschaltens des atomaren Projekts Irans, vor Vergeltungsschlägen gegen Israel und nicht zuletzt vor der ernsthaften Belastung der vitalen Beziehungen zu den USA. Die entscheidende Frage, ob und wann ein israelischer Alleingang stattfindet, wird sich am Ausgang dieser Debatte zeigen.

Israels Bellizisten hingegen hoffen insgeheim, dass ein Alleingang notwendigerweise die USA auf ihre Seite der militärischen Auseinandersetzung hineinziehen würde, wodurch ein Erfolg der Mission durchaus zu erzielen wäre. Solch eine krude Kalkulation wurde Anfang März in der israelischen Tageszeitung Haaretz betitelt als »Netanjahus Verschwörung, die USA in einen Krieg zu zerren«.

In den USA bilden die so genannte Israel-Lobby, der militärisch-industrielle Komplex und der von beiden maßgeblich beeinflusste Kongress sowie die Republikanische Partei das Camp der Kriegsbefürworter.

Das US-Militär spricht sich fast uneingeschränkt gegen einen baldigen Angriff auf Iran aus

Das US-Militär spricht sich fast uneingeschränkt gegen einen baldigen Angriff auf Iran aus. Hochrangige Vertreter des US-Militärs und der Geheimdienste haben sich zum Teil sehr deutlich gegen einen Krieg ausgesprochen. Darunter befinden sich Geheimdienstchef James R. Clapper, der Chef der Joint Chiefs of Staff, General Martin Dempsey, sein Vorgänger Admiral Michael Mullen, Verteidigungsminister Leon Panetta, sein Vorgänger Robert Gates und der frühere Oberbefehlshaber der US-Streitkräfte in der Region, General Anthony Zinni. Iran unterhalte weder ein Atomwaffenprogramm noch habe er entschieden, eine Bombe zu bauen, sodass der Zeitpunkt eines militärischen Vorgehens nicht gekommen sei. Ein Angriff würde zudem die gesamte Region (weiter) destabilisieren und somit US-Streitkräfte und -Interessen iranischen Vergeltungsschlägen aussetzen.

Auf längere Sicht wäre es durchaus möglich, dass US-Bodentruppen zum Einsatz kämen – mit zu erwartenden hohen Opfern seitens der US-Soldaten. Die Folge eines Angriffs wäre kaum effektiv, Iran würde wohl zügig und geheim nach der Atomwaffe streben. »Die einzige Möglichkeit, eine iranische Atomwaffenfähigkeit zu verhindern, bestünde darin, dass die Iraner sich entscheiden, dass dies nicht in ihrem Interesse liegt. Alles andere ist eine kurzfristige Lösung«, so beispielsweise Gates.

Die pragmatischen Kräfte in der EU und den USA fürchten die unkalkulierbaren Folgen eines Angriffs auf Iran und raten davon ab. Neben der weiteren Destabilisierung der Region, werden die dramatischen Folgen für die Weltwirtschaft zurecht ins Feld gebracht. Momentan ist es aber nicht sehr wahrscheinlich, dass sich dieses Camp gegenüber dem kriegstreibenden Lager durchsetzt.

Werden die angekündigten Verhandlungen – zwischen Iran und den so genannten P5+1 (die UN-Vetomächte plus Deutschland) Entschärfung bringen? Dies ist wenig wahrscheinlich, da die Gruppe – allen voran die NATO-Staaten – nicht von ihrer kaum realistischen Maximalposition abweichen wollen: Iran soll gemäß UN-Sicherheitsrats-Resolutionen sein Atomprogramm praktisch einstellen – und somit auf sein völkerrechtlich verankertes Recht verzichten. Teheran aber hat wiederholt geäußert, dass es dieser Forderung nicht nachkommen kann und wird.

Deeskalation ist das Gebot der Stunde. In den westlichen Hauptstädten müsste man sich flexibel zeigen, damit der Weg für eine diplomatische Lösung geöffnet wird. Iran müsste das Recht auf ein ziviles Atomprogramm eingeräumt werden, schärfere Inspektionen könnten durchaus durchgesetzt werden, sofern die Atlantische Allianz im Gegenzug die fatalen Sanktionen aufhebt. Derweil liegen eine ganze Reihe diplomatischer Möglichkeiten bereit, ausgeschöpft zu werden.

Das Kerndilemma in der Iran-Frage bleibt weiterhin bestehen

Die iranische Zivilbevölkerung leidet immens an dem nunmehr dramatischen Sanktionsregime, das nichts anderes als einen Wirtschaftskrieg gegen das Land darstellt. Suzanne Maloney, Expertin für iranische Wirtschaft vom US-Think-Tank Brookings Institution, sagte zur Jahreswende 2011/12: »Es ist keine Übertreibung zu sagen, dass die Sanktionen einen regelrechten Angriff auf die iranische Wirtschaft darstellen.« Während immer größer werdende Teile der Bevölkerung durch horrende Preise und andere Einschränkungen, vor allem im medizinischen Bereich, leiden, werden die Sanktionen die Zivilgesellschaft perspektivisch zermürben. Somit baut sich der Machtvorsprung des Regimes gegenüber der Bevölkerung und v.a. der Zivilgesellschaft aus.

Unterdessen ist es besorgniserregend, dass die Fortsetzung des verdeckten Krieges gegen Iran, zuletzt etwa die Morde an Wissenschaftlern, zusammen mit dem von der EU ab Juli angekündigten Ölembargo, eine iranische Reaktion – v.a. im ohnehin hochmilitarisierten Persischen Golf – provozieren könnte, welche schließlich als Kriegsgrund herhalten könnte.

Das Kerndilemma in der Iran-Frage bleibt weiterhin bestehen: Man kann ein von außen umzingeltes Land, gegen den man zudem einen verdeckten und offen wirtschaftlichen Krieg führt, nicht durch Sanktionen oder Gewaltandrohungen das Gefühl der Sicherheit geben, das es bräuchte, um dem westlichen Wunsch nachzukommen, keine Atomwaffenfähigkeit anzustreben. Ein Kurswechsel westlicher Politik weg von der falschen Medizin von Sanktionen und Kriegsdrohungen und hin zu ernsthaften diplomatischen Avancen sowie einer Perspektive für regionale Sicherheit und Kooperation sollte auf die Tagesordnung gesetzt werden.

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2012) “Krieg gegen den Iran? Zeit für Diplomatie“, Zenith Online, 4. April.

Iran, Israel and the West | Iran, Israel und der Westen

Das deutsche Original befindet sich weiter unten.


Iran, Israel and the West: Is There a Way Out of the Crisis?

Interview with Ali Fathollah-Nejad & Hillel Schenker

 

Possible alternatives and the perception of the spiral of violence discussed in Berlin by German–Iranian political scientist Ali Fathollah-Nejad and Israeli journalist and peace activist Hillel Schenker at the invitation of German branch of the International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW Germany) and the Friedrich Ebert Foundation (FES). The debate on which the following text is based upon was held on 23 April 2012 at the FES before an audience of over 150 diplomats, politicians, academics, students, NGO activists and other concerned citizens.

Moderator: Does the Middle-East face an armed, nuclear conflict between Israel and Iran? In the public discussion there are only three options: military action with conventional weapons, a nuclear attack or a continuation of the sanctions policy against Iran.

Ali Fathollah-Nejad: From the beginning, the West has used coercive diplomacy against Iran. This strategy does not aim at reconciliation of interests, but at a de facto capitulation of Iran. From the Iranian perspective, there has been a security deficit, which was enforced by the neoconservative wars of the last decade through the increased military presence of the Americans in the region. Due to the fact that the West didn’t take into account Iran’s legitimate security interests, coercive diplomacy has failed. The lack of any solution to the conflict has led to a continuing escalation.

Moderator: What are the effects of the sanctions policy of the West in Iran?

Ali Fathollah-Nejad: To put it briefly, sanctions have made legal trade illegal. The situation in Iran has dramatically tightened in the last few months. Prices are rising and the currency has lost nearly half of its value. It is the population who has to pay the price of sanctions. The élite owns the resources and has ways to withstand the sanctions. Hence, the sanctions actually widen the power gap between the ruling structures on one side and the civilian economy and society on the other. As a result, civil society finds itself in a state of siege, pressured by both an authoritarian regime and by sanctions and the permanent threat of war. Overall the policy of the West in the region pushed forward a process of securitization in the country. Instead of running towards an armed conflict, the focus should be on the process of balancing interests and perspectives for security and collaboration. It is alarming that there are no clear signals for de-escalation and conflict resolution, and this is true for Germany as well.

Moderator: Which are the reactions of the Israeli population on the debate around a possible attack on Iranian nuclear facilities?

Hillel Schenker: In Israel everyone is frightened of the possibility of Iranian nuclear armament. Public opinion surveys show this. For example the Israeli population was asked how they would react in case of a nuclear armament of Iran. 25% of the questioned answered they would possibly leave the country. Another survey shows that the majority of Israelis would be for giving up the Israeli nuclear weapons and becoming a part of a nuclear-free zone if this would prevent Iran from getting nuclear weapons.

Moderator: Is the statement from Iran that they are only interest in nuclear energy is the civil use convincing?

Ali Fathollah-Nejad: Due to its geography, its demography and its long cultural history, Iran has a particular place in the region. The country has a quasi-natural geopolitical influence. An important component of the strategic thinking in Tehran is that a nuclear bomb is counter-productive to their grand-strategic interests. If Iran went nuclear, it is probable that other states in the region, states which Iran is not friends with, like the countries of the Gulf Cooperation Council (GCC), such as Saudi Arabia, would get nuclear weapons. Such a nuclear stand-off would lead to the loss of the natural geopolitical importance of Iran.

Moderator: Which options about the Iranian nuclear program are discussed in the Israeli public?

Hillel Schenker: In the public discussion there are currently two strategies of how to deal with the Iranian nuclear program. One idea is an Israeli or American or coordinated nuclear attack against the Iranian nuclear facilities. A large amount of military experts expect that this will lead to a spiral of violence in the region with a lot of civilian victims without leading to success. Another option would be a combination of sanctions and negotiations. But there is a third: direct negotiations between the two parties on neutral ground. These negotiations should aim to create a nuclear-free zone in the Middle East. In 2010 at a NPT (Nuclear Nonproliferation Treaty) review conference, it was decided that an international conference should be held to create such a nuclear weapons-free zone. The conference will be held at the end of this year, 2012, or at the beginning of next year in Finland, with the facilitation of Finnish Under-Secretary of State Jaakko Laajava.

Moderator: How can civil society help lead this conference to success?

Hillel Schenker: From the point of view of the civil society it is essential that Israel and Iran will be attending this conference. If either does not attend, the conference will be a failure. The second point is the conference should not be a one-time event. It has to be the beginning of a process. Thirdly, all the participants have to recognize that a nuclear and mass destruction weapons-free zone and peace in the Middle East are not mutually exclusive; they depend on each other and they have to take place simultaneously.

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A previous version has been posted on the website of the Palestine–Israel Journal of Politics, Economics and Culture on 25 July 2012. Fathollah-Nejad’s statements were originally made in German; the present version presents an edited translation thereof.

 

SOURCE

Ali Fathollah-Nejad & Hillel Schenker (2012) “Iran, Israel, and the West: Is There a Way Out of the Crisis?“, Palestine–Israel Journal of Politics, Economics and Culture (online), 25/07

▪ slightly edited version republished on Fair Observer, 27/08 ▪ Global Research, Montreal: Centre for Research on Globalization, 28/08 ▪ Arab Spring Collective (Cairo), 29/08.

▪ posted on Red Horse Down, 12/09, Alex(ander) Patico (co-founder of the National Iranian American Council [NIAC] and member of the Board of Advisory of the Campaign Against Sanctions and Military Intervention in Iran [CASMII]).

 

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Iran, Israel und der Westen: Auswege aus der Bedrohungsspirale

Ein Interview mit Ali Fathollah-Nejad und Hillel Schenker

 

Droht im Nahen Osten ein militärischer Konflikt mit unabsehbaren Folgen, eine nukleare Auseinandersetzung zwischen Israel und dem Iran? Wenn man die öffentliche Diskussion aufmerksam verfolgt, dann scheint es im Nahen Osten zurzeit nur drei Optionen zu geben. Einen Militärschlag mit konventionellen Waffen, einen Nuklearschlag oder weiterhin eine scharfe Sanktionspolitik gegen den Iran.

Welche Alternativen möglich sind und wie die Spirale der Gewalt in beiden Ländern wahrgenommen wird, darüber diskutierten der israelische Journalist und Friedensaktivist Hillel Schenker und der deutsch-iranische Politologe Ali Fathollah-Nejad in Berlin auf Einladung der IPPNW und der Friedrich-Ebert-Stiftung.

[Lesen Sie hier weiter.] (pdf)

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad & Hillel Schenker (2012) “Iran, Israel und der Westen: Auswege aus der Bedrohungsspirale” [Iran, Israel and the West: Exiting the Dangerous Spiral], interview, IPPNWforum, Berlin: International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW) Germany, No. 130 (June), pp. 10–11.

 

REAKTIONEN

Auf Kollisionskurs mit dem Iran

 

Inhalte (Zwischenüberschriften):

  • Auf Krieg einstimmendes Spektakel
  • Der erste Iran-Bericht des neuen IAEA-Generalsekretärs Amano
  • Lähmende Sanktionen
  • Völkerrechtswidrig: Die neue Runde unilateraler Sanktionen
  • Auswirkungen auf Iran
  • Sanktionen treffen die Zivilbevölkerung
  • Sanktionen stärken diejenigen, die sie eigentlich schwächen sollen
  • Ein Wirtschaftskrieg
  • Fazit: Für den Krieg ist der Boden bereitet

 

[Der ganze Beitrag als pdf.]

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2012) “Auf Kollisionskurs mit dem Iran: Von Spektakeln, lähmenden Sanktionen und der Vorbereitung eines Krieges” [On Collision Course with Iran: On Spectacles, Crippling Sanctions and the Preparation of a War], Hintergrund: Das Nachrichtenmagazin, No. 2/2012, pp. 15–19. [Fußnoten | Footnotes]